| | | Ironic'Call.__________HJ- NC-18 |  |
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Hwang Hee Jae
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| Sujet: Re: Ironic'Call.__________HJ- NC-18  Ven 6 Fév - 6:29 | |
| Son sommeil était très léger, et ce n’était pas étonnant dans cette position. Sur le sol froid. Il entendit la porte s’ouvrir mais n’osa pas relever la tête, ni même ouvrir les yeux. Il aurait voulu disparaître dans le décor. Il priait intérieurement pour que Yong le croit mort, ou quelque chose dans le genre. Il frissonna en sentant ses mains contre son corps, ses bras qui le soulevaient. Automatiquement, il avait glissé ses bras autour de son cou. Son regard avait croisé celui de l’autre mais il avait tourné la tête pour ne pas le regarder directement. Etrangement, ses bras étaient toujours aussi confortables. Il ne comprenait pas lui-même où il allait chercher ce réconfort non plus. Mais il regagnait bientôt son lit, et l’autre homme l’habillait de la couverture. Il la saisit entre ses doigts, s’y accrochant, les doigts bien serrés. Il n’avait même pas la force de repousser les gestes un peu trop tendres de Yong, même s’ils le blessaient, le violaient continuellement. Ses paupières étaient lourdes et son corps lui demandait du repos. Même si ses tripes continuaient de se retourner, que sa gorge se nouait toujours, que son cœur se déchirait encore un peu plus. Il s’assoupit une nouvelle fois, plongeant dans ce qui constituait normalement la seule chose plaisante qui l’attendait au bout du compte ; ses rêves. Il s’était fait un bouclier mental, inconsciemment. Rien ne l’atteignait dans ses rêves, rien ne lui faisait mal. Il ne faisait jamais de cauchemars parce que tout y était justement réservé à la perfection. Mais cette fois, le noir se prolongeait. Il n’y avait pas de soleil. Ni même un seul sourire. Les deux genoux au sol, la tête basse, la terre se glissait entre ses doigts, salissait ses ongles. Les larmes coulaient. Il demandait le pardon mais il ne voulait rien entendre. Il était dégoûté qu’il ne l’ait pas attendu. Parce que ce n’était qu’une question de temps, n’est-ce pas ? Il allait forcément revenir. Il l’avait toujours su. Mais il ne voulait plus revenir vers lui. Il était dégoûté. Hee ne savait même pas ce qu’il lui avait fait. Mais il le voyait de ses propres yeux maintenant. Abattu, au sol, il ne pouvait que regarder ses pieds qui faisaient demi-tour. La silhouette qui s’écartait trop rapidement. Ses larmes lui brouillaient la vue. Il voulait crier, le rattraper, mais il était figé. Aucun son ne s’échappait de sa voix. Le sol s’écroulait sur lui, il tombait, c’était la fin. Il n’avait plus rien à faire. Il était parti.
Il retomba brusquement dans le lit et se redressa, hurlant de toutes ses forces. Sa voix raisonna dans la pièce et revint lui éclater les tympans. Sa tête fit une chute vers l’avant alors que ses larmes s’échappaient en cascades sur ses yeux. Il resserra la couverture entre ses mains, les deux poings serrés, ses jointures se blanchissant sous la force dont il faisait preuve. Il hoqueta, le souffle court. Il était complètement perdu. Ses paupières se fermèrent d’elles mêmes, ses muscles se relâchèrent doucement, mais ses poings restaient fermés contre la couverture. Il était dans sa chambre. Il n’était nulle part d’autre. Sun n’était pas là. Sun n’était pas revenu. La douleur, le vide, ils étaient restés. Il renifla et serra les lèvres. Combien de nuit s’était passées depuis le temps où il l’avait perdu ? Il les avait comptées les deux premières années puis avait abandonné. Les premières nuits avaient été comme s’il n’était plus. Il n’existait plus. Il n’arrivait plus à être, ni à ressentir, ni à comprendre, ni à filtrer ses émotions. Alors ses nuits étaient longues et douloureuses, dans l’attente d’un changement. Doucement, ses larmes avaient remplies ses nuits. Elles étaient constantes. Chaque réveil était un brusque retour à la réalité. Il se rappelait parfaitement ne pas avoir saisit le sens de ses larmes. Aveugle, il ne lui arrivait que très rarement de pleurer. Ses yeux étaient inutiles. Il avait un coussin de protection. Sun était son bouclier contre ses larmes et c’était grâce à lui si les larmes ne lui venaient pas. Hee haleta, recherchant l’air qui se coupait et ne venait plus à ses poumons.
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| | | | Kang YongSun
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| | Sujet: Re: Ironic'Call.__________HJ- NC-18 Ven 6 Fév - 7:22 | |
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Le temps avait cessé d’avancé. Tout était si beau dans le monde que son cerveau avait créer pour lui. Si doux, si chaud et si formidable. Ses doigts entre lassait les siens dans une parfaite ammonie. Ils étaient heureux dans leurs conforts, seule et pourtant comblé. Leurs sourire était teinté d’une couleur appeler amour, leurs cœurs battaient l’un pour l’autre a l’unisson. Ils étaient satisfait d’être la simplement, ensemble. Rien d’autre ne comptait. Sa peau était si délicate sous ses doigts, fragile de lui appartenir pour l’éternité, souriant en raison de ses quelques mots qu’il prononçait. Petites attentions doucereuse a l’intention de l’autre. Soupirer d’aise, simplement d’aise. Son nez nichez au creux de son cou, sa main se resserrait tendrement contre la sienne, ne plus jamais le perdre. Inconscient, il bougea dans son sommeille, un sourire béat au coins des lèvres. S’il aurait put simplement dormir ainsi toute sa vie, tout aurait été régler. Les choses auraient été tellement simple et pourtant satisfaisante. Ses sourcils froncèrent alors qu’il sentait sa main glisser de la sienne, donnant l’impression qu’il le quittait encore une nouvelle fois. Le laissant a lui-même pour réaliser que les choses n’était pas ainsi. Qu’il devrait tôt ou tard se réveiller et vivre sans lui. Vivre près de lui mais sans vraiment l’avoir pour acquis. Ses yeux papillonnèrent quelques secondes en écoutant ce cris qui troublait cette vision idéaliste de sa vie. Restant interdit, Sun regardait Hee qui émergeait d’un cauchemar probablement. Pinçant ses lèvres l’une contre l’autre, il restait la a le regarder pleurer pour une raison inconnue. La culpabilité se faisait intense a l’intérieur de son crâne. Le toucher était a présent la seule chose qu’il désirait, le consoler et le rassurer que ce n’était qu’un mauvais rêve. Pourtant il n’avait pas le droit, lui Yong, de faire cette chose. Le corps luxurieux qu’il représentait n’était pas en mesure de répondre a ses attentes. La boulle se forma de nouveau dans sa gorge alors qu’il résistait de toutes ses forces. La vision était effroyable, le voir souffrir – sans savoir pourquoi – le rendait malade. La nausée lui monta a la gorge, ses ongles entrait dans sa peau, tentant de rester immobile. Ne pas réagir même si c’était dure. Ne pas être ce qu’il n’était pas. Jouer celui qu’il représentait. Ses yeux se fermèrent rapidement, fortement. S’il ne le regardait pas peut-être que sa souffrance partirait. Peut-être qu’il finirait par se recoucher et tomber finalement
endormis.
Les secondes semblait être des heures, ou simplement il n’avait plus aucune notion du temps en sa présence. Peu importait. Son corps se redressa rapidement, il ne pouvait plus le laisser ainsi a lui-même, il ne pouvait plus l’entendre pleurer silencieusement. Ses bras enveloppait le petit être et sa tête se posa contre le dos de son épaule. Sa peau chaude lui servirait de réconfort. Une compensation a ce qu’il désirait et qu’il ignorait. Sans plus. Il aurait voulut effacer de ses doigts les larmes qui roulait contre ses joues. Entreprenant de le bercer doucement au son d’une musique imaginaire. Doucement et tendrement. Il resserra son étreinte en même temps que son cœur se serrait atrocement par cette proximité. Shhh ..
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| | | | Hwang Hee Jae
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| | Sujet: Re: Ironic'Call.__________HJ- NC-18 Ven 6 Fév - 8:38 | |
| Ça faisait mal. Il ne savait pas d’où provenait cette douleur si intense, mais elle traversait tout son corps. Et la source principale en était son cœur. Ses larmes n’arrêtaient pas. Il se sentait tellement vide, tellement seul. C’était comme si on l’avait entendu. On avait cherché à le sortir de cette solitude. Des bras se glissaient contre son corps et le serraient doucement. Il sursauta d’abord, discrètement. Il ne se rappelait plus la présence de l’autre. Son cauchemar avait été suffisant à lui faire oublier les événements honteux de plus tôt ce matin. Il était prit de soubresauts. Quelle heure était-il ? Combien de temps avaient-ils dormit ? Comment avait-il retrouvé son lit ? Il n’était pas habillé. Il n’avait toujours que le sous-vêtement noir. Les événements, les paroles, les mots, les gestes si blessants. Ils étaient certainement la cause de son état, de son cauchemar. Son odeur infiltra ses narines. Sa chaleur lui parvint. En douceur. Pourquoi était-il si réconfortant ? Pourquoi ses bras étaient-ils si doux, pourquoi son regard était-il si différent… les questions continuaient de défiler dans sa tête. Il n’y avait rien à comprendre. La solitude, l’envie de sentir quelqu’un contre lui, le besoin d’être prêt d’une personne, le besoin de pouvoir compter sur quelqu’un. C’était probablement ça. Yong avait des manières différentes. Il savait attiser son désir comme personne ne l’avait jamais fait. Il savait le toucher avec une tendresse paradisiaque. Il savait le regarder dans les yeux sans fuir son regard. Il savait poser des yeux différents sur lui. Il n’avait pas non plus l’impression d’avoir à connaître toute son histoire pour rester dans ses bras. Yong ne lui avait posé aucune question. Il ne lui avait donc pas menti. Il n’avait pas besoin de réinventer une histoire. Il y avait tellement de gens autour de lui. Tellement. Mais Yong était la première personne à lui donner cette impression. Cette impression de soulagement et de bien-être. Ses larmes se calmèrent en douceur. Il posa sa tête contre le bras de Yong, qui passait juste sous son menton. Ses larmes roulaient sur la peau du plus vieux. Sa petite main se glissa contre ce bras elle aussi. Ses ongles effleurèrent la peau. Il ne voulait pas lui faire du mal, mais il ne pouvait s’empêcher de resserrer son emprise contre celui-ci. Ses larmes, au bout de plusieurs minutes de silences, n’étaient plus. Il ne se battait plus pour retrouver son souffle. La boule au fond de sa gorge fondait doucement. Une petite chaleur au creux de son estomac. Comme un lait chaud en pleins hiver. Ce remède contre un mauvais rhume qu’on buvait devant le feu. Yong était son petit remède, celui qui le réchauffait. Il redressa doucement la tête. Les yeux toujours fermés, il posa ses lèvres contre sa peau. Il y déposa un petit baiser, comme pour le remercier de sa tendresse. Il n’avait toujours pas osé le regarder dans les yeux. De toute façon, il faisait noir dans la chambre, et la seule lumière était la lune qui s’infiltrait au travers des rideaux fermés. Il se tourna un peu pour faire face à Yong, gardant la proximité que l’étreinte avait créée. Ses doigts se glissèrent sur ceux de l’autre, discrètement, timidement. Sa tête était baissée. Les secondes s’allongèrent une fois de plus dans le silence. Il redressa la tête pour le regarder finalement dans les yeux ; ses yeux, brillants, qu’il distingua dans la pénombre.
Les mots que tu as dit plus tôt…
Il serra les lèvres. Ses yeux fuyaient de nouveau ceux de Yong. Il posa sa main contre le torse de l’inconnu et le poussa contre le lit, s’installant contre lui par la suite. Il pouvait à présent entendre les battements du cœur de Yong. Ses paupières s’alourdissaient de nouveau. Mais ce n’était pas la fatigue cette fois. C’était un pur réflexe que de fermer les yeux pour écouter, comprendre, se sentir mieux. C’était également ses yeux qui lui faisaient mal. De toute évidence, c’était cette petite manie qui lui avait valu de s’endormir un peu partout, probablement. Ses doigts tracèrent délicatement des formes sur le torse du plus vieux.
Tu avais besoin de mon aide et… ça a tourné d’une manière étrange. Mais demain tu seras disparu. Pourquoi dire de tels mensonges s’ils peuvent blesser ? Il… y a des personnes qui souffrent de promesses non-accomplies. Il y a des personnes qui souffrent de ce genre de mensonges. | |
| | | | Kang YongSun
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| | Sujet: Re: Ironic'Call.__________HJ- NC-18 Ven 6 Fév - 9:23 | |
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Un soupire s’échappa de ses lèvres, discret en réponse a ses paroles. Il c’était laissé pousser contre le lit, se retenant par contre pendant toute la descente. Il ouvrit simplement les bras, l’accueillant sans mot dire, refermant automatiquement ceux-ci contre son petit corps. Le bouts de ses doigts parcouraient doucement une petite partie de sa main qui jouait contre son torse. Des frissons doux hérissaient quelque peu le poil de ses bras, rien de sensuel. Simplement trop agréable. Ses yeux le fixaient constamment, en silence il essuya les dernières larmes qui effleurait sa peau blanchie par la fatigue. Il aurait certainement put être encore plus heureux qu’a ce moment précis, certes. Mais cette petite sensation qui grandissait en lui était agréable, tout comme il était apaisant de le serrer vraiment entre ses bras. Son cœur avait sauter un bon au simple petit baiser qu’il lui avait donner quelque seconde avant ; doux, angélique, simple. Un petit sourire en coins, il se réajusta pour être plus confortable contre lui, ramenant discrètement la couverture contre eux. Sa main se glissa directement dans sa chevelure, jouant doucement dans celle-ci. Pour lui-même ainsi que pour calmer son prisonnier a en oublier toute tristesse. Ses paroles l’atteignait directement au cœur, parlait il de ses promesses d’autre fois ? Les choses étaient beaucoup trop compliquer puisqu’il avait manqué une certaine partie de sa vie.
Pourquoi dis-tu que demain je serai disparut ? Sauf si tu me
dis que tu ne veux plus jamais me revoir, demain .. je serai encore la .. ainsi qu’après demain. Les choses ont .. tourné étrangement en effet. Mais les paroles que j’ai dis ne sont pas des promesses .. mais des faits. Les promesses ne sont que des paroles que les gens se croit a vouloir réaliser .. mais quelque fois on ne réussit pas malgré nous a les amener a fin. Mon cœur bat si vite .. trop vite. Donc c’est pourquoi je sais que tu ne souffriras pas d’un mensonge.
Ce n’en n’est pas un.
Son étreinte se ressera encore un peu plus contre lui. Posant sa tête contre celle de Hee. Les yeux clos il resta ainsi sans parler, c’était la chose qu’il jugeait meilleur pour la situation. Hee allait parler de toute manière, l’incitant a répondre. Les choses n’avait pas vraiment changer. Sun n’était jamais la personne la plus bavarde au monde, une seule personne était capable de lui faire ouvrir la bouche. Rendre ses paroles calme et sans retenue. Faire parler son cœur. Malheureusement pour lui, il possédait encore cette capacité sur lui. Certaine parole ne devait avoir lieu. Certaine paroles était exactement identique au passé. Pourtant il n’avait put les garder pour lui, elles avaient sortit sans qu’il n’en comprenne la gravité. Sa main libre chercha simplement celle de Hee , venant entre croiser les siens avec ceux de Hee. N’était-ce pas la même scène que son esprit avait créer pendant qu’il dormait ? Pratiquement. Ce qui expliquait cette soudaine sérénité. | |
| | | | Hwang Hee Jae
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| | Sujet: Re: Ironic'Call.__________HJ- NC-18 Ven 6 Fév - 10:47 | |
| Il avait regretté ses paroles dès l’instant où Yong avait prononcé les premières syllabes de sa phrase. Il n’aurait pas du reparler de ce qu’il lui avait dit un peu plus tôt. Evidemment, qu’il se ferait des idées… Hee se sentait soudainement mal. Ce n’était pas comme s’il lui avait demandé de le rassurer. De faire en sorte que ces paroles soient réelles. Ce n’était pas comme s’il avait envie de devenir sa prostituée sur commande non plus. Ce n’était pas comme s’il avait besoin d’une déclaration d’amour. Si l’amour était un sentiment sincère, on ne pouvait aimer qu’une seule personne. Et cette personne n’était pas Yong. Ces paroles n’avaient pas de sens. Il n’avait pas besoin d’un nouvel amoureux. Il n’avait pas besoin d’une personne pour chambouler son petit quotidien. Il était celui qui ramassait les autres lorsqu’ils n’allaient pas bien. Pas celui à qui on disait de manger lorsqu’il refusait de poser ne serait-ce qu’un regard envers son plat. Pas celui à qui on tirait facilement les mots de la bouche. Il devait être bipolaire, ou quelque chose dans le genre. Parce que la tendresse si réconfortante de Yong l’agaçait à présent. Ses doigts s’arrêtèrent de bouger. Il ouvrit les yeux et regarda sa main enlacée dans celle de l’autre. Les traits de son visage se transformèrent en quelque chose ressemblant au questionnement, mélangé à l’agacement. Il n’était pas méchant. Ne l’avait jamais été. Mais il retira doucement sa main de la sienne et se redressa. Il passa sa main dans ses cheveux, juste là où celle de Yong se trouvait juste avant qu’il ne se redresse. Il lui jeta un regard presque dérangé alors que ses sourcils se fronçaient. Il n’avait pas le droit de se prendre pour son nouvel amoureux ou quoi que ce soit dans le genre. Il devait impérativement redescendre sur terre. Il se dit simplement que Yong aurait du retourner chez lui dès l’instant où il l’avait ramené à son lit. Souffrir était un grand mot, aussi. Il ne pouvait plus souffrir des promesses qu’on ne tenait pas. Il ne les prenait tout simplement plus en compte. Il avait déjà eu son cota de souffrance à ce niveau là. Il était impossible de descendre encore plus bas. Il cligna des yeux avant de détourner le regard et de se glisser hors du lit. Il se dirigea automatiquement vers un grand bureau, lequel contenait ses vêtements.
Tous ces jolis mots pour obtenir une nuit avec moi ? Tes « promesses », ou tes faits, comme tu veux les appeler, étaient purement basés sur des envies sexuelles…
Il tourna la tête vers le plus vieux et lui fit signe de se retourner, de ne pas le regarder. Même s’il faisait noir dans la chambre. Lorsqu’il fut retourné, Hee enfila rapidement un nouveau sous-vêtement. Puis, un jean ample. Il farfouilla un peu dans ses tiroirs – débordant de vêtements – pour prendre le premier haut qu’il trouvait. Une camisole blanche. Elle lui descendait jusqu’au bas des fesses. Il ne pouvait plus supporter le regard d’un autre sur son corps. Son ton n’était même pas amusé. Il était même très sérieux. Ce qui aurait pu parraître être une bonne blague amusante n’en était rien.
Vu sous cet angle, rien ne me dit que tu n’es pas un pervers assoiffé qui ne recherche qu’à se faire toutes les vierges de l’île. Yong… tu n’es qu’un inconnu pour moi. Je ne te connais pas. Je n’ai aucune raison de te laisser m’approcher pour des raisons si ridicules. Je ne te retiendrai pas si tu as envie de partir, tu sais. Je te faisais juste remarquer que les mensonges n’étaient jamais qu’une connerie. Si tu avais subis la trahison, le mensonge, la douleur qu’elle cause, tu ne te poserais même pas de questions. Les gens… les gens sont tellement ridicules parfois. Et dire qu’on en souffre après, tu y crois toi ?
Son ton sérieux et posé s’était lentement transformé en quelque chose qui recrachait une frustration profonde. Pourtant, il n’en avait jamais voulu à Sun. C’était à lui-même qu’il en voulait, au fond ç’a avait été lui l’imbécile. Mais il l’attendait toujours comme un idiot. Il ne pouvait faire autrement. L’image extérieure était telle qu’elle était de toute façon. Si une personne venait à savoir son histoire avec Sun, cette personne devait alors absolument croire que Hee détestait cet homme du plus profond de son cœur. Même si c’était une trahison envers lui-même. Il respira profondément et se calma.
Enfin, je voulais dire par là que… les gens qui ne tiennent pas leurs promesses sont des lâches, tout simplement. On ne fait pas une promesse si au final on ne peut pas la tenir, pour quelconque raison. | |
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| | Sujet: Re: Ironic'Call.__________HJ- NC-18 | |
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