{ reaching.out;; – [ys]

Son visage rencontrait brusquement le mur de brique face à lui. Il repoussa le mur, ou plutôt tenta de se repousser lui-même, de toutes ses forces – posant ses mains contre ce mur et appuyant toute sa force. Mais l’autre le repoussait une nouvelle fois contre le mur et se collait contre lui, un sourire aux lèvres. C’était vraiment mauvais. Vraiment très très mauvais. Il ferma les yeux et laissa échapper un « S’il vous plaît. » une fois de plus. En vain. L’homme ne fit que rigoler de sa stupidité et le tourna violemment contre le mur de pierre, son dos heurtant violemment le mur. L’homme fouillait l’entièreté de ses poches. Mais il n’y trouvait rien. Tout ce qui s’y trouvait étaient de petites choses complètement inutiles. Pas d’argent. Pourtant il était bourré à l’os ; il devrait avoir de l’argent. C’est avec un regard enragé que l’homme le força à le regarder dans les yeux, remarquant l’entaille sur sa joue. Un autre rire qui cause des frissons désagréables à Hee. Il ferma les yeux lorsque l’autre lui affirma n’avoir jamais touché un homme. Lui fit remarquer qu’il n’était pas mal du tout pour un homme d’ailleurs, en glissant sa main contre ses hanches. Hee secoua la tête et hurla un « Non ! », mais les lèvres de l’inconnu se posaient contre les siennes. Et sa langue recherchait déjà une ouverture. Ses lèvres étaient scellées l’une contre l’autre. Il laissa passer l’accès malgré lui. Dès qu’il sentit la langue chercher la sienne, il referma ses dents contre l’intruse. Il mordit fort, plus fort, jusqu’à en sentir le goût dégueulasse de fer qui coulait contre sa lèvre. L’homme s’écarta brusquement, le traitant de toutes les insultes possibles. Hee en profita. Il ramassa son sac tombé par terre et couru. Couru le plus rapidement que ses jambes ne pouvaient lui permettre.

Il avait envie d’en vomir. Il avait vidé la bouteille d’eau au complet et l’avait entièrement recrachée par terre. Mais il le sentait encore. Il le goûtait encore. C’était répugnant. Peu importe le nombre de fois où il essuyait, recrachait. Il balança la bouteille violemment au sol et farfouilla dans ses papiers. Il renifla discrètement et essuya ses yeux. Un petit papier déchiré se trouvait dans la poche de l’avant. Une écriture qui n’était pas la sienne affichait une adresse. Il fronça les sourcils. Il agissait toujours plus rapidement qu’il ne pensait. Il mémorisa l’adresse et se leva. Il n’allait pas entrer chez lui comme ça.

– Il fixait la porte depuis déjà cinq bonnes minutes. Voilà deux semaines qu’il s’inquiétait de ne pas l’avoir recroisé. Il avait tenté de l’appeler plusieurs fois au cours des derniers jours mais il ne répondait pas. Il s’en fichait. Il devait le voir. Il avait envie de retrouver ce qu’il avait ressenti quelques jours avant. Cette chaleur, cette impression que rien n’était grave. Elle n’était pas revenue. Il s’en voulait secrètement d’avoir dit des mots si ridicules et de l’avoir traité de la sorte. Il toqua. Son poing était dur contre la porte. Il cogna tellement fort contre celle-ci que ses jointures lui firent mal. Il n’arrêta pas. Jusqu’à ce que Yong apparaisse à la porte. Dès qu’il croisa son regard, son air confiant et sa détermination chutèrent. C’est comme si, au fond, il s’était attendu à s’être trompé d’adresse. Il baissa la tête et couvra son visage de ses mains pour ne pas le laisser voir son visage sale, sa joue sur laquelle l’entaille était toujours rouge et d’où le sang n’avait pas eu le temps de sécher encore. L’heure lui revint en tête. Il était prêt de deux heures du matin. La seule chose qu’il trouva à dire fut complètement ridicule.

Voila maintenant deux semaines que ses paroles résonnait au plus profond de son crâne. Toujours aussi blessant que véridicite. Malgré tout, il n’avait pas mérité cette scène. Il n’avait pas été celui qui avait demandé pour rester dans cette chambre. Il n’avait pas été celui qui avait passé la limite de sa résistance. Les journées étaient longues ainsi que les nuits. Ses pleures avait cessé environs quelque jours après cette affrontement. Pourquoi ne pas l’avoir injurier au moment où il avait ouvert la porte de la salle de bain. Pourquoi lui avoir fournis une raison de se sentir encore plus honteux qu’il était ? Deux personnes avait été remis a leurs place dans cette soirée, deux personne avait été blessé dans ce qu’ils avaient tant souhaité accomplir. Allonger dans le noir, il restait immobile. A quoi bon bouger sauf pour remplir un peu plus son verre. Il n’avait jamais été un alcoolique, mais la sensation d’y devenir dépendant commençait a se rependre dans son corps. Cherchant toujours a porter son amour sur quelque chose d’autre que celui qui passait son temps a le rejeter. Il était incompréhensible, indubitablement impénétrable. De toute manière, il voulait parfaitement rester loin de lui, ses paroles n’avait pas été totalement clair mais le but restait le même. Il ne voulait pas de lui dans sa vie. L’inconnu resterait l’étranger. Un gout de bile lui monta a la gorge alors qu’il se levait rapidement pour rejoindre les toilettes. Se fut rapide et douloureux. Son train de vie se limitait en quelque sorte a ça. Boire, vomir, ignorer ses appels et désespérer d’avoir dépensé tout son argent dans de la boisson. N’aurait-il pas dut les garder pour un billet d’avion ou autre ? Partir était la solution la plus saine pour lui. L’autre ne remarquerait certainement même pas sa disparition. Il devait l’appeler pour une raison parfaitement futile, ou simplement parce qu’il avait envie de crier contre quelqu’un et que lui ne représentait rien, autant en profiter ! Ses mains délestèrent les contours de la toilette alors qu’il reprenait des couleurs, qu’il reprenait un temps soit peu conscience de la réalité. N’était-ce pas la chose la plus pitoyable au monde ? Boire pour l’amour ? Sun se releva rapidement, posant ses main contre le matériel froid du lavabo. Une douche et un bon brossage de dent était nécessaire. A partir de maintenant cette loque morte essaierait d’avancer. Il avança péniblement en direction de la douche, étirant son bras pour laisser l’eau couler. Ses main attaquèrent ses vêtements, sans prendre la peine de les mettre dans le panier a linge. Il se glissa rapidement sous le jet d’eau chaude, lui procurant une sensation de calme. Les main poser contre le mur qui lui faisait face, l’eau glissait sur sa peau nue.

Bien, l’hygiène avait été un point régler. Maintenant il devait .. Un bruit résonna dans la pièce a coté, coupant ses projet de se remettre en main. Brosse a dent a la bouche, il alla simplement voir dans le couloir, enfilant rapidement un bas de pyjamas. . Qui pouvait venir cogner chez lui ? A une heure pareille qui plus est. Surement les voisins. Sa main non-chalande se posa contre la poigné avant d’ouvrir rapidement. Ses yeux vint rond, il n’avait en aucun cas crut que ce serait lui. Si non il n’aurait pas répondu. Il écouta l’autre s’excuser sans broncher, sans vraiment le voir. Il referma simplement la porte dans un geste brusque avant de se retourner et poser son dos contre la porte. Malchance. Heureuse malchance. Sa tête bougeait de droite a gauche alors que sa brosse a dent n’avait pas bouger. La terre semblait tournée a sens inverse. La scène passait en boucle dans sa tête, c’est alors qu’il remarqua sa blessure, celle qu’il avait a peine eu le temps de voir avant qu’il ne pose ses mains contre son visage. Les sourcils fronçé, il oublia tout ce qui ne tournait pas autours de cette blessure. Dans un élan il se retourna pour ouvrire la porte au jeune homme qui n’avait pas bougé. Il approcha doucement de celui-ci sans mot dire, posant sa main sur les barrière qu’ils se créait. Il déplaça doucement une de ses mains avant de pencher la tête, l’air inquiet.

Au diable les excuses ! Qu’est-ce qui t’es arrivé. ?!

La porte s’était refermée si rapidement qu’il avait sursauté. Il ne comprit pas ce qui lui prenait. Il était fou ? Il avait encore bu, ou quoi ? Il faisait si peur que ça ? Ses lèvres s’entrouvrirent légèrement, comme s’il n’arrivait pas à croire la réaction de Yong. Il le rejetait ? Il le détestait ? C’est pour ça qu’il ne répondait pas à ses appels ? Ses lèvres se resserrèrent et il afficha une moue déçue. Il n’avait pas l’habitude de ce genre de réactions. Normalement, les gens s’attachaient à lui automatiquement. Il commençait un peu trop à s’habituer à cet entourage. Une lumière rouge semblait s’allumer dans sa tête. C’était mauvais tout ça. Il s’apprêtait à tourner les talons et à repartir vers le manoir. Il n’avait qu’à s’enfermer et ne plus ressortir de – la porte s’ouvrit, le coupant de ses pensées. Il sursauta réellement cette fois, comme s’il avait été prit à faire une mauvaise chose. Ses yeux s’écarquillèrent un peu lorsque Yong se pencha pour examiner l’entaille sur sa joue. Et après c’était lui qui était contradictoire ! Il secoua la tête, comme si de rien était et posa de nouveau une main sur sa joue, cette fois uniquement pour camoufler la blessure. Il grimaça, le contact de ses doigts douloureux contre l’entaille. En venant ici, il avait eut une impulsion. Comme une solution pour se débarrasser du goût insoutenable de l’inconnu qui avait cherché à l’avoir plus tôt. Mais face à lui, il réalisait que c’était complètement ridicule. Il mordilla sa lèvre inférieure. Un haut le cœur lui vint de nouveau et il tourna la tête, posant sa main contre sa bouche et grimaçant. Il ne savait pas pourquoi ça le dégoûtait tant que ça. Il avait du mal à accepter ce geste. Ça le dégoûtait profondément. Il ravala sa salive et toussa, reprenant ses esprits. Il se sentit étourdi un instant. C’était peut-être ce qui accentuait un mal de cœur. Il avait traversé presque l’île au complet pour se rendre jusqu’ici. Une fine couche de sueur couvrait son front et des taches de saletés s’éparpillaient un peu partout sur son visage. Ses mains étaient éraflée de la force qu’il avait dut exercer pour ne pas se retrouver complètement broyé contre le mur. Il attendit patiemment que ses jambes se stabilisent et que le décor ne tourne plus. Il n’avait pas mangé depuis deux jours, trop occupé à faire telle chose, telle course. Il aurait pu prendre son temps, mais ça urgeait. Il tourna timidement la tête vers Yong et joignit ses mains dans son dos.

Son regard se posa sur le torse du plus vieux. Il n’avait pas remarqué qu’il ne portait qu’un pantalon de pyjama. Il gloussa, pas très subtilement, et secoua la tête. C’était vraiment embarrassant. Un air désespéré s’afficha alors sur son visage et tout signe de fierté s’échappa comme de la fumée. Il se laissa retomber à genoux devant l’autre et s’assit en tailleur sous ses yeux. La lèvre inférieure retroussée, il le regardait comme un gamin qui boudait.

Sun claqua de la langue, geste d’agacement. Donc, il venait le voir chez lui, lui demandait pardon, l’harcelait pendant deux semaines par des appels et il ne pouvait même pas le toucher? Irrité, il croisa simplement les bras sur son torse nue. Anormalement tout aussi brulant que d’ordinaire, enfin lorsqu’il était en sa présence. Gardant leurs emplacement, l’une de ses mains vint prendre la brosse a dent, effectuant calmement de qu’il avait débuter avant l’interruption. Autant s’occuper pendant qu’il lui expliquait la situation. La terre tournait réellement a l’envers. En sommes les choses était tellement insolite. De un il s’inquiétait, pour quelle raison ?De deux, il n’arrivait pas a garder cette attitude froid qu’il avait adopter. Les mots blessant revenait sur le tapis, comme s’il n’y avait pas pensé durant les deux semaines qui c’était écouler. Chaque fois plus blessante que la dernière pensé. Sun recula doucement, avant de prendre place sur le dossier d’un sofa qui occupait son salon. Ce n’était pas l’endroit le plus grand qui soit, mais de toute manière il y était seule. Il devait rester distant avec lui. Pour se protéger, contrairement a ce qu’il avait crut, dans l’histoire c’était lui la proie et Hee le chassait sans aucune retenue. Encore, il n’était même pas certain de savoir si l’autre était conscient de ce qu’il faisait. Il restait interdit, résistant a l’envie de le trainer jusqu’au lieu du crime, qu’il lui montre qui lui avait infliger la moindre douleur. Cette sensation protectrice n’avait pas elle non plus réellement changer. En sommes, dans cette histoire, c’était lui le con. Lui qui restait accrocher a son passé. Hee ne devait voir en lui qu’une personne beaucoup trop hâtive. Quelqu’un sur qui compter lorsqu’il n’y avait personne. Quelqu’un sur qui l’on pouvait faire ce que l’on voulait et s’en débarrasser aussi facilement qu’une mouche. A croire que le petit être avait des répercutions sur ses humeurs. Ôtant la brosse a dent de sa bouche, il s’approcha doucement du petit boudeur, un air indéchiffrable bien ancré sur son visage. Il était blesser, furieux de voir comment il croyait qu’il pouvait débarquer avec de plates excuse. Il était déchirer de savoir quelles paroles allait passer ses
lèvres. Il s’agenouilla juste en face de Hee. Malgré ses intentions, le son de sa voix sonna faux. Pas aussi rude qu’il l’aurait voulut. Trop douce et aucunement sincère.

Hee… tu n’es qu’un inconnu pour moi. Je ne te connais pas. Je n’ai aucune raison de te laisser m’approcher pour des raisons si ridicules. Pardonner s’applique aux amis et a la famille. Pas au étranger. Faute d’avoir essayer pourtant.

Il se releva avec peine. Oui il avait encore but, et cela affectait ses gestes et paroles. Il savait pourtant parfaitement bien ce qu’il venait de dire, il avait reprit mot pour mot que que son interlocuteur lui avait jetter a la figure, modifiant pourtant le reste de sa phrase pour aller avec la situation. Il le laissa la, en plan devant sa porte. Marchant d’un pas lent et détruit en direction de sa sale de bain. Il cracha dans le lavabo, soupirant par la suite. Regrèt. C’était vrai qu’il avait vraiment mauvaise mine, depuis combien de temps n’avait-il pas dormis ou manger ? Soupirant derechef il laissa tomber sa brosse a dent dans l’évier avant de retourner a la porte d’entré. Il n’avait pas bouger. C’était bien d’avoir la foi .. ou tout simplement d’être aussi têtue qu’une mule. Les yeux clos il lui fit signe d’entrer attendant patiemment qu’il le fasse avant de refermer la porte. Pourquoi l’aimait-il autant ? Pourquoi ne prenait-il jamais les perches que l’autre lui lançait ? Il murmura quelque excuse lui aussi alors qu’il allait chercher des couverture ainsi que des oreillers. Les déposant sur le divant qui lui avait servit les deux dernière semaine.

Le frigo est par la bas . Et ma chambre juste la .. tu n’as qu’a la prendre pour te reposer. Je vais coucher dans le salon.

Sun avait prit la peine de bien séparer chaque mots de la dernière partie. Comment pouvait-il autant souffrir de lui parler ainsi. Comment pouvait-il ne pas être capable de prononcer et pensé ce qu’il disait ? .

Les mots faisaient souvent plus mal que les gestes. C’est vrai. Mais ces mots là ne faisaient pas mal. Ils étaient brutaux et froids. Ils étaient glaciaux. Il parlait à un mur. C’était ça. Un mur. Carrément. Il ne prit même pas en compte le ton de Yong, celui qui le trahissait. S’il avait toutes ses esprits, il se serait levé et aurait déboulé les marches, gardant sa fierté. Mais il avait baissé la tête et était resté assis, face à la porte. Tentant de digérer les mots. Il avait usé de toutes ses forces pour retrouver cette adresse. Il l’avait appelé toute la semaine parce qu’il s’inquiétait de son cas. Il n’avait pas mangé deux jours de temps et n’avait pas dormit parce qu’il se battait avec cette foutue secrétaire pour qu’elle lui donne l’adresse correspondante au numéro. Il ne connaissait personne ayant la force suffisante de le faire plier, de le rassurer, de lui rendre un peu de ses souvenirs, même s’ils étaient trahit. La seule personne y arrivant, elle se tenait dans cette pièce, face à lui. Et il ne la connaissait pas. Il ne connaissait pas Yong. Alors il était venu rechercher le réconfort dont il avait pu profiter le temps de quelques heures seulement. Mais il ne le retrouvait pas. Il était face à un mur. Il était venu inutilement. La rage remonta en lui, mais il ravala chacune des paroles qui menaçaient de s’échapper de sa bouche. Il ne releva pas la tête lorsqu’il lui fit signe d’entrer. Il entra simplement. Ses tripes se tordaient de nouveau. Pour une raison totalement différente cette fois. Les mots bouillonnaient. Il le sentait, une éruption se préparait. Il allait lui vomir au visage tout ce que cette réponse lui causait. Il devait se calmer. Il enleva ses chaussures et s’avança un peu dans l’appartement, posant son regard sur ce qui s’y trouvait. Il était tellement habitué au luxe du manoir qu’il en avait oublié la différence. Il n’osa pas observer plus longtemps ; de toute manière, Yong revenait. Ses dernières paroles le firent froncer les sourcils. Son cœur sauta un bond. Une poussée d’adrénaline traversa son corps alors que son cœur pompait. Il avait l’impression que ses yeux allaient sortir d’eux même de leurs orbites tellement il bouillonnait. Ses yeux se remplirent d’haine alors que son regard se posait directement vers celui de l’autre. Il s’approcha en douceur d’abord. Mais bientôt, il posait ses deux mains sur le torse du plus vieux et le repoussait sur le canapé, le poussant de toutes ses forces. Il se pencha vers lui et posa ses mains sur ses épaules.

Il y avait tellement de choses à dire. Tellement de choses à expliquer. Il devait se calmer. Mais il en était incapable. Il soupira et se redressa, balançant la casquette qu’il portait au sol et laissant retomber son sac par terre. Il s’assit sur les cuisses de Yong, face à lui, et saisit son menton entre son pouce et son index, l’obligeant à le regarder dans les yeux.

mal

Il gardait cet air passif, sérieux. C’était très rare qu’il agisseait de la sorte. Très rare qu’on voyait cette facade plus autoritaire de Hee. Il resta silencieux un instant avant de se redresser, reprendre son sac et sa casquette, et se diriger vers la chambre de Yong – là où il lui avait indiqué qu’elle était. La porte se claqua derrière lui. Son corps retomba lourdement dans le lit.

Surpris il se laissa tomber contre le divan derrière lui. Les paroles déboulait a un débit beaucoup trop rapide pour qu’il les comprennent réellement, certaine par contre sonnait beaucoup trop a son oreille. Son menton pris entre ses doigts, il ne put que baisser les yeux, honteux. Encore oui, il aurait put dire que les paroles l’avait frapper aussi violement qu’une gifle. Mais il ne pouvait pas. C’était difficile de gérer toute les émotions que son
corps avait ressentit depuis cette retrouvaille. Être pleinement heureux était impossible, il le repoussait chaque fois qu’il se laissait aller. Être glacial et se foutre de lui était aussi interdit, de toute manière lui était insupportable par le fait même. Que lui restait-il de cette histoire. Pourquoi tentait il désespérément de garder l’espoir grandir en lui. Il se laissait imaginer être capable d’agir entant que non-amoureux, non-amis, non-étranger. Il resta dans la même position même lorsque l’autre le quitta pour gagner sa chambre. La porte frappa violement l’encadrement, le ramenant quelque peu a la réalité. Ses yeux restaient étonnement secs, comme s’il devait continuer cette conversation. Pour sa santé mentale il devait mettre les choses au clair. Lentement il se leva, se dirigeant sans mot dire vers la porte de sa chambre. Sa main se posa contre la porte, sans toute fois la cogner. Il resta un moment ainsi avant de se retourner, glissant le long de la paroi. Peut-être que les choses serait plus facile et moins encline a être blessante s’ils parlaient ainsi séparer. Les yeux clos, calme et abattu il cogna discrètement contre le bas de la porte.

Alors explique moi ce que je suis Hee. Je ne peu pas te toucher sans que tu aie le gout de vomir, ensuite tu me dis que tu es bien dans mes bras. Tu me dis que tu t’es disputé pendant deux jours pour avoir des informations sur mon adresse, que tu t’inquiétait et par la suite tu me dis que je ne suis rien pour toi. J-Je . J’ai dis des choses pendant que nous. Qui n’aurait pas dut être prise avec autant de. C’était en partie vrai .. mais comme un con tu t’es mis a me parler d’une manière si, si dégouté. Que mes promesses étaient des conneries, que tu n’en voulais pas et maintenant tu me demande qu’es-ce qui m’as donné le droit de t’abandonner.
Hee, comment veux-tu que je comprenne quelque chose. Je ne suis pas un chien !Je n’oublis pas les paroles 5 secondes après que tu les a dites et je ne deviens pas excité parce que tu me fournis des excuses après m’avoir repousser aussi fermement. Si tu as des sentiments, j’en ai aussi moi. Moi aussi j’ai un cœur, il peu souffrir lui aussi. Je n’ai jamais été la personne la plus entreprenante qui soit, je n’ai jamais été très bavard. Donc par conséquent je n’ai jamais eu vraiment d’entourage depuis quelques années. Excuse moi de ne pas comprendre comment fonctionnes les choses. Mais je sais tout de même que tu ne peux pas passer d’une pensé a l’autre en quelque secondes et me reprocher par la suite de ne pas avoir eu la présence d’esprit pour comprendre comment ton cerveau marche.

Sun pinça simplement ses lèvres l’une contre l’autre. Voila, peut-être que maintenant les choses serait plus claire. Comment arrivait-il a parler d’une simple partie du problème sans craquer, il ne le savait pas lui-même. Prétendre que c’était tout ce qui le tracassait demandait énormément de contrôle. Il se félicita lui-même d’avoir eu l’intelligence de rester derrière la porte. Un soupire se glissa hors de sa bouche alors qu’il ramenait ses genoux a lui. Silencieux. Il c’était contenu, retenant les paroles qui lui brulaient maintenant la gorge.

Dès le moment où il avait rencontré le lit, il avait fermé les yeux. Cette odeur qu’il avait tant appréciée lui revenait. La joue collée contre le lit, il préférait ne pas penser à toutes les vérités qu’il venait de débiter. Il referma simplement les yeux alors qu’il pouvait sentir son cœur battre à toute vitesse contre le matelas. Les secondes passèrent et se transformèrent en courtes minutes. En réalité, il n’y en avait probablement qu’une ou deux qui étaient passées. Mais le temps qu’il toque doucement à la porte et lui parle lui sembla paraître une éternité. Hee réalisait, au fur et à mesure que Yong parlait, qu’il ne se rappelait pas avoir été aussi contradictoire. Pourtant c’était bien son genre. Mais ce qu’il retenait là dedans, c’est que Yong avait tord sur toute la ligne. Même si son point de vue était vrai, même si ses mots étaient sensés, même s’il avait raison de penser de la sorte. Hee n’avait jamais eut l’intention de lui donner l’impression qu’il le dégoûtait. Il n’avait jamais eu l’intention de lui faire croire qu’il était un chien à ses yeux. Il n’avait jamais eut l’intention de lui faire du mal avec ses mots non plus. Malgré lui, il ne dit rien. Il ne répondit rien à tout ça. Il lui donnait silencieusement raison. Ils avaient tous les deux éclairé leurs points et Hee n’avait pas le droit de contester. Il referma les yeux un instant. Il n’avait plus besoin de réfléchir. Il devait tout simplement faire attention à l’ampleur de ses mots. Yong était peut-être tout simplement beaucoup moins fort, mentalement, qu’il ne le croyait. Il ne pouvait rien dire là-dessus. Il ne connaissait pas son histoire. Il se redressa doucement et regarda le cadran tout prêt du lit. Il était maintenant 2 heures. Il passa une main dans ses cheveux, soupirant. Il y avait cependant une chose qu’il devait mettre au clair. Et cette chose, c’était maintenant qu’il devait la mettre au clair. Il se dirigea vers la porte et l’ouvrit en douceur, passant juste sa tête par l’ouverture. Son regard se posa vers Yong automatiquement. Il pinça les lèvres et lui adressa un regard timide. Puis il se glissa hors de la pièce, s’agenouillant devant le plus vieux.

Il tenta un petit sourire. Il glissa une main sur la joue de Yong qu’il caressa en douceur. Son pouce se glissa sur ses lèvres. Puis sa main dessina un chemin jusqu’à sa gorge, et son torse, toujours en le caressant doucement. Il retira sa main, comme s’il s’apprêtait à franchir un interdit. Mais avant toute chose, il prit celle de Yong et l’amena à sa joue, évitant soigneusement l’entaille qui s’y trouvait. Il ferma les yeux un instant avant de lâcher sa main et de le regarder directement dans les yeux.

Il dit ces paroles avec un sérieux impressionnant. Puis il lui adressa de nouveau un de ses sourires désolés et se redressa, se dirigeant vers la porte face à celle de la chambre de Yong – la salle de bain. Il ouvrit la lumière et referma la porte derrière lui. Mais avant qu’elle ne soit complètement fermée, il l’ouvrit un peu et glissa sa tête hors de la pièce. Il mordillait nerveusement le coin de sa lèvre.

Il inclina doucement la tête et referma la porte avant qu’il ne puisse lui répondre. Il s’approcha du bain et s’agenouilla devant ce dernier, faisant couler l’eau jusqu’à ce qu’elle soit suffisamment chaude à son goût. A vrai dire, elle était presque brûlante. Il laissa l’eau remplir le bain avant de s’écarter pour se glisser hors de ses vêtements. Il les posa soigneusement sur le comptoir, sans oser regarder son reflet. Puis il se glissa sous l’eau, doucement, frissonnant au contact chaud contre sa peau. Il arrêta l’eau et effleura la surface de l’eau du bout des doigts. Il ramena ses jambes contre son corps, attendant patiemment que Yong lui ramène des vêtements et une serviette ; juste pour cacher son corps.

Sun leva discrètement la tête, de biais. Hee semblait radieusement soulagé que les choses avaient été ainsi mise au claire. Pourtant lui sentait encore un poids énorme sur le sommet de son crâne, sur ses épaules.Le surplus de poids se situait au niveau de son cœur. Comment promettre quelque chose qu’il savait déjà être un mensonge ? Il se contenta de baisser les yeux en direction du sol. De toute manière, même si rien n’aurait été de cette façon, s’il n’y aurait pas eu de passé, il n’aurait été capable d’acquiescer cette demande. Une sorte de bulle se formait autours de lui lorsque les choses allaient mal, suivit de la goute de trop qui alors éclatait lourdement. Ne pas savoir comment s’exprimer était un fardeau chez l’humain. Il était simplement ainsi. Son cœur se serra atrocement alors qu’il sentait ses doigts caresser délicatement la peau de ses joues, glissant jusqu'à son torse. Encore des contradictions. Sa lèvre se coinça entre ses dents blanches, résistant de toute ses forces a l’envie d’en toucher encore plus. Silencieux il observait sa propre main guidé par la sienne. Sa peau s’évada soudainement de ses doigts alors qu’il lâchait sa main, elle retomba mollement dans un bruit sourd. Voila, c’était exactement une représentation imagé de ce que la relation entre eux étaient. Un moment il avait, doucement, délicatement droit de toucher la perfection. Ensuite plus rien. Il devait se contenter d’être au paradis simplement par fraction de seconde. Il l’examinait sans mot dire, comme si de toute façon il n’avait pas besoin de parler. Il hocha de la tête sous la demande de l’autre, se relevant pitoyablement avec l’aide du mur. Encore une tentation. Hee était sa pomme interdite. Dieux le lui avait donné, ensuite repris et remis sur son chemin. Avec une consigne cette fois. Écrit en lettre d’or. « Tu ne touchera point. Tu résistera a la tentation du diable. » Ses pieds le menait lentement dans une direction précise, Sa main ouvrait de façon lasse la porte du garde-robe qui servait a contenir quelques serviettes, drap propre et tout le nécessaire. Il empoigna le tissus d’une avant de refermer la porte. Quelque secondes le séparait de lui, encore fallait-il qu’il trouve des vêtements confortable pour qu’il puisse passer une bonne nuit. Ses tiroir regorgeait de chose que l’intéresser ne devait pas trouver, en fait, cette appartement était presque un sanctuaire qui cachait des souvenir de temps heureux. Temps jadis.

J-Je vais entrer..

Il se tenait devant la porte, sachant qu’elle n’était pas verrouillé.Mais avec Hee, il devait désormais prendre quelque précaution avant de faire quoique ce soit. Il hésita quelque secondes, restant planté la, une main tenant tout les effets personnel qu’il aurait besoin et l’autre posé sur la poignée de porte. Il patienta quelque moment, a l’écoute des bruits qu’il y avait a l’intérieur de sa salle de bain. Sa main tourna délicatement la poigné, tête baissé et yeux fixant le sol, il entra rapidement. Déposant les choses sur le comptoir de la salle avant de tourner en sens inverse, il n’y avait aucune chance qu’il puisse l’apercevoir ainsi. De toute manière, son esprit c’était déjà fait sa propre image en son fort intérieur. La vision était splendide et la scène continuait. Ses pas le menèrent directement au petit salon, empoignant la couverture qui gisait sur son ‘’lit’’. Il se coucha délabrement, se couvrant lui-même du revêtement, cherchant a effacer toute trace des frisson qui lui parcourait le corps.

Sa peau était parcourue de frissons. Ses muscles se détendaient doucement sous la chaleur de l’eau. Ses yeux se fermaient. Il entendit toquer à la porte et la voix de Yong raisonna, étouffée par la porte. Un sourire se glissa sur ses lèvres lorsqu’il remarqua qu’il ne posait pas un seul regard vers lui. Il eut même une petite envie de rigoler mais respecta plutôt son initiative. C’était bien mieux comme ça, au final, parce que Hee ne se sentait pas très à l’aise à l’idée d’être totalement nu face à Yong. Il regarda la pile de vêtements et attendit patiemment qu’il referme la porte derrière lui. Puis il soupira. Yong était probablement une perle dans son genre. Il n’avait rien d’un pervers, il devait l’avouer. Il laissa ses jambes se détendre devant lui et se glissa un peu dans le bain, jusqu’à ce que son menton touche à l’eau. Il pouvait rester des heures dans un bain, juste pour profiter de la chaleur qu’elle lui procurait. Mais plutôt que de prendre son temps, il immergea totalement sa tête sous l’eau pour mouiller ses cheveux. Mais il se redressa automatiquement, couinant, alors que son entaille brûlait. Il ferma les yeux et resserra la mâchoire. Une douleur intense. Elle se dissipa en douceur. Malgré lui, il devait nettoyer ces plaies. C’est au bout de quelques petites larmes arrachées au coin de l’œil qu’il retira finalement le bouchon du bain, l’eau s’échappant graduellement par le trou. Il posa ses petits pieds au sol et attrapa rapidement la serviette. L’eau était tellement chaude qu’elle avait rougit sa peau. Il s’essuya rapidement et attrapa le pantalon large qu’avait posé Yong sur le comptoir. Il noua la serviette autour de sa taille et enfouit son visage dans le vêtement. Un sourire s’afficha sur ses lèvres alors que son cœur s’emballait bêtement. Il serrait le morceau de vêtement contre lui comme une petite fille. Il ne put s’empêcher de rire silencieusement face à sa stupidité. Il laissa retomber la serviette au sol et enfila le pantalon… qui, évidemment, était beaucoup trop large pour lui. Même s’il le tenait à l’avant, il descendait considérablement contre ses fesses. Il tira sur la corde de chaque coté. Mais même s’il tirait, il n’arrivait pas à l’attacher. Il fronça les sourcils, se battant pour trouver une position dans laquelle il pouvait tirer à la fois les deux cordes et les attacher. Mais rien n’y faisait. Après avoir été jusqu’à essayer de coincer la corde entre son menton et son cou, entre son coude et le comptoir, il couina de frustration et sauta plusieurs fois sur place. Il grogna et ouvrit la porte de la salle de bain, presque à la volée. Il arriva dans le salon, trainant les jambes du pantalon sous ses pieds, tombant presque en chemin, tout en tenant les deux cotés de la taille pour garder le pantalon en place. Il se plaça dans le champ de vision du plus vieux et fronça les sourcils. Il était rouge de frustration. Après tout, ça faisait bien dix minutes qu’il se battait avec la corde pour essayer de l’attacher. Il devait tellement la tirer qu’elle lui glissait des mains.

Il frissonna. Il avait été, une fois de plus, un peu trop impulsif. Il n’avait pas prit le temps de se sécher les cheveux et pouvait sentir les goutes glisser le long de son dos, le long de son torse, se refroidissant graduellement et lui causant des frissons particulièrement insupportables. Il remonta de nouveau les pantalons qui continuaient de retomber de tous les cotés et supplia Yong du regard. Un vrai gamin. Il avait toujours été susceptible de toute façon.

Si Hee était bien au chaud, Sun mourait indubitablement de froid. La couverture remonté jusqu'à son nez, il restait immobile, attendant la suite des choses. Impossible de dormir paisiblement sans avoir la certitude que l’autre serait habillé, dans son lit la porte fermé. Son esprit vagabondait maladroitement, imaginant toute sorte de scène différente. C’était tout de même difficile de penser a autre chose que Hee complètement nue dans son appartement ! Ses mains resserrèrent leurs poigne contre le tissus de sa couverture. La chaleur commençait doucement a gagner son corps, l’apaisant automatiquement. Pourtant son court moment de relaxation fut précipitamment interrompu. La scène était amusante, voir vraiment drôle. Ses lèvres se pincèrent l’une contre l’autre alors qu’il étouffait un rire. C’était dangereux de ne pas le faire. Ses yeux étaient totalement illuminer par Hee, un vrai brin de soleil. Bien entourer par sa couverture, le jeune homme se redressa rapidement, sourire aux lèvres. Il laissa la couverture glisser contre ses épaules, le froid mordant automatiquement sa peau. Ses mains se posèrent contre le tissu qui recouvrait péniblement Hee. La corde semblait si longue lorsque c’était lui qui portait ce pantalon ! Il étira au maximum celle-ci avant d’exécuter deux tours au niveau de sa taille. Ramenant les embouts au devant de Hee. Il se trouvait près de lui, encore une fois, il était a porté de main, a porté de bouche. Sa tête se leva légèrement, plantant son regard dans celui du boudeur. Un petit sourire aux lèvres, Sun prononça un mot en silence, mimant simplement sa prononciation avec ses lèvres ; Im-pa-tien-ce ! Ses doigts exerçait les dernière manœuvre sur la corde avant d’avoir terminé avec celle-ci. Il posa ses mains contre les hanches du garçon tandis que celui-ci lui parlait de nouveau. Ses doigts prenait le rebord du pantalon avant de rabaisser ceux-ci un peu plus bas. Il avait souvent vue des gens rouler le bas de manche trop longue ou autre chose dans le genre. Mais c’était bien la première fois qu’il devait rouler le rebord parce que quelqu’un flottait littéralement dans son vêtement. Ce n’était certes pas un homme qui était gros, mais les choses ample faisait partie de ses propres critère de sélection. Plus c’était lousse autour de lui, plus il s’y sentait confortable. Ses doigts frôlèrent la peau nue qui se trouvait a quelque millimètre de ceux-ci, son regard toujours planter dans celui de Hee, Sun pencha légèrement la tête sur le coté il en avait presque oublier cette blessure. Il dut repasser ses paroles une bonne dizaine de fois avant de comprendre que .. c’était – puisqu’il était seul avec lui- a lui qu’il parlait.

Si je comprend bien , tu a l’intention de transformer prochainement mon appartement en Qg des pyjamas party ? C’est bon canaille, j’ai surement un tiroir libre quelque part dans ma chambre. Ou si non laisse moi le temps d’en vider un avant d’apporter une panoplie de vêtement a ta taille !

Un grand sourire vint se dessiner sur ses lèvres, il rigolait de la chose. Alors qu’en réalité ce n’était pas drôle. Cela signifiait simplement qu’il le verrait souvent, très souvent. Quoiqu’il en soit, il retira lentement ses mains qui c’était posé sans qu’il n’en prenne conscience sur les hanches de son vis-à-vis. Il devait faire quelque chose d’autre avant de finalement se laisser bercer dans les bras de Morphée.

Attend moi une minutes .. j’ai quelque chose pour toi.

Il se leva simplement, le laissant seul dans le salon. L’appartement était tellement froid, il en était déconcerter de voir a quel point cette information lui avait parut futile les deux dernières semaines. Le froid se manifestait sans remord contre sa peau dénudé alors qu’il se dirigeait dans la salle de bain. L’odeur de l’autre immergea ses narines, ses mains farfouillait un tiroir a la recherche d’un objet précis. Une fois trouvé, il regagna Hee en quelque secondes. Il s’approcha doucement de lui, un petit pansement a la main. Timidement il haussa les épaules avant de déballer la chose. Son regard se posa sur un endroit précis de son corps, sa joue. Ses doigts approchèrent délicatement de son visage, redoutant presque un mouvement brusque ou un refus. Doucement, il déposa le pansement contre la blessure, ses doigts caressant les extrémités en même temps que sa peau. Il semblait si préoccupé par la tache qu’il ne remarquait pas a quel point la proximité entre eux existait a peine.

Voila .

Il gardait une lèvre retroussée, ne rigolant pas du tout avec le plus vieux, trop vexé pour afficher quelconque sourire. Lui qui détestait tellement son propre corps, ce n’était qu’une preuve de sa minceur. Non, sa maigreur. Le savoir si prêt, sous la lumière en plus, l’agaçait un peu. Il se dit qu’il aurait du mettre le t-shirt avant de sortir de la pièce. Finalement, les paroles de Yong lui tirèrent un petit sourire. Il lui tira la langue, étirant un peu son corps en sentant le pantalon descendre sur ses hanches, mais tenir cette fois. Hee, quand à lui, était plus qu’habitué aux bords de pantalons. Il devait très souvent les faire raccourcir, ou les faire ajuster. C’était un peu difficile de l’habiller avec cette taille là. Canaille… il avait l’impression que l’autre commençait à prendre un malin plaisir à l’appeler de la sorte. Pourtant, il n’avait absolument rien d’une canaille. Réflexion totalement ridicule. Avec les mains de Yong sur ses hanches, il avait l’impression d’être un gosse de cinq ans face à son grand frère. Et ça, ce n’était pas spécialement agréable comme sensation. Il n’avait pas besoin d’un frère comme Yong. Comme Yong… comme – Yong revenait de la salle de bain avec un pansement. Il le laissa faire, posant ses yeux sur ses bras. Sur ses épaules. Sur son torse. Il retint un son qui se formait au creux de sa gorge. Il se plaignait intérieurement de l’injustice qui se présentait sous ses yeux. Ce n’était pas humain de le laisser rencontrer un homme dans le genre. Voyeur jusqu'au bout des ongles, son regard retomba finalement vers son nombril, ses hanches, le pantalon qui descendait un peu bas sur les dites hanches. Merde, pensa-t-il. On ne lui avait jamais présenté un corps de la sorte. Il devrait avoir honte de se balader sans t-shirt sous ses yeux. Il se demanda bêtement s’il ne faisait pas exprès. Il rougit instantanément et redressa la tête lorsqu’il remarqua qu’il n’y avait pas que ses yeux qui avaient suivis, mais que sa tête s’était remarquablement baissée pour observer le corps de l’autre. Entre temps, un long silence s’était installé, pendant lequel il s’était absenté ; perdu dans ses pensées et ses idées. Il n’osa même pas se demander si Yong avait remarqué son regard baladeur. C’était plus qu’évident. Il ravala sa salive et posa sa main sur le pansement, l’air totalement retardé parce qu’il venait seulement de réaliser qu’il le lui avait mit. Il le toucha quelques secondes. Il allait exploser, éclater d’une seconde à l’autre. Son cœur pompait rapidement à nouveau. Il hocha la tête poliment et parla d’une toute petite voix.

Il hocha de nouveau la tête en pointant la direction de la chambre. Il jeta un dernier coup d’œil au corps du plus vieux et grimaça, fermant les yeux et tournant les talons rapidement pour se diriger vers la chambre. Ha, non, ça, c’était la salle de bain. Il sourit bêtement à Yong et traversa jusqu’à la chambre. Totalement déstabilisé. Il referma la porte derrière lui et écarquilla les yeux, horrifié par ce qu’il venait de subir. Il resta collé plusieurs secondes contre la porte à ne rien faire, ne rien penser – sauf, évidemment, son corps. Il baissa discrètement les yeux vers le pantalon qu’il portait et rougit de plus belle en remarquant la bosse proéminente qui tentait le pantalon. Il se précipita contre le lit et se laissa retomber à plat ventre, sa tête retombant directement contre un oreiller qu’il saisit. Là, enfin, il couina. Ses jambes tambourinaient le lit alors qu’il ne cessait de se répéter qu’il allait devenir fou au final. Il était déjà en train de le devenir de toute façon.

Encore une fois, Hee lui fournissait une nouvelle fois une scène qu’il ne c’était pas attendue. A croire qu’il devrait s’habituer a ce genre de réaction spontanée. Un long frisson le parcourait dès lors qu’il avait comprit ce qu’il faisait. La façon dont son regard se posait sur lui le déconcertait a un point fou. Sa main glissa le long de sa joue - nouveau moment de transe- avant de venir frôler son bras. Pouvait-il être plus beau qu’a se moment précis. Une vague semblable a une certaine nuit lui traversa le corps sans ménage. Une fois de plus le froid lui sembla sans importance. La suite se passa rapidement, il ne comprenait aucunement les paroles qu’il disait, encore moins qu’il se dirigeait déjà dans sa chambre. Cette conclusion lui parvint seulement lorsqu’une sensation de vide s’installait rapidement au niveau de son cœur. Pivotant sur lui-même, il n’eu a peine le temps de voir Hee entrer dans sa chambre. Le froid lui revint. Comment avait-il put déconnecter de la sorte ? Comment quelqu’un pouvait t-il le mettre dans un état pareille. Il avait gardé le souvenir de toujours focaliser ses gestes en raison de celui-ci. Même avec le temps, rien n’avait changé. Un son s’échappa soudainement de sa bouche, comprenant finalement ce qui venait de se passer. « Oh ». Maintenant il comprenait pourquoi il avait précipitamment partie après avoir posé les yeux sur lui. Après l’avoir regarder de la sorte. Son visage se posa sur son propre corps, regardant son torse avec curiosité. La perspective d’être séduisant ne lui avait jamais vraiment passé l’esprit. En sommes ce n’était pas important lorsque son amour avait quitté son monde. Il comprenait maintenant comment il avait put susciter l’intérêt d’autant de jeune femme. Donc, il était attirant. Grimaçant, ses doigts vinrent érafler la peau de son ventre, comme s’il cherchait a effacer toute trace de beauté. Celle qui avait chassé Hee, beauté qui pour lui le rendait laid. Son corps émanait d’une laideur splendide a ses yeux. Les yeux rond, mains toujours entrain d’effacer – en vain – la beauté de son corps, Sun redoutait maintenant le lendemain. S’il le voyait encore avec cette non-tenue, il le quitterait rapidement. Probablement pendant son sommeille. Agrippant la couverture qui trainait toujours a sa place initial, Sun la déposa contre ses épaules, cherchant le moindre bout de peau qui aurait put être aperçut. Il allait rapidement trouver la porte de sa chambre, cognant timidement sur celle-ci.

Tu ne mas pas laisser le temps de .. prendre quelques affaires.

Dans sa tête, tout était clair. Il entrerait sans le regarder, le contournerait et prendrait en vitesse un de ses chandails qui n’était pas moulant. Ainsi demain il resterait peut-être, n’étant pas exposer a l’image qu’il projetterait. Sun restait la, patientant simplement que la porte s’ouvre d’elle-même .. enfin, qu’Hee l’ouvre. Quelque minute passèrent alors qu’il attendait toujours. Discrètement, la porte s’ouvrit finalement ava nt qu’un bruit de pas précipité résonna dans la pièce. Sun entra dans celle-ci , tournant rapidement le coin de l’encadrement, son regard fixer sur l’opposé de la pièce. Ses mains cherchaient rapidement un chandail large et peu attirant. N’en n’avait-il vraiment aucun ? Soupirant, il empoigna simplement une veste qu’il savait ample, se tournant pour enfin quitter la pièce. Son regard se posa malgré lui contre Hee. Par on ne sais quel miracle, celui-ci était dans une position des plus étrange. Tentant de cache quelque chose. Pourtant son regard se posa indubitablement sur la chose qu’il tentait de cacher. Les joues en feu, le sang dans ses veines se retourna. Son cœur manqua de nouveau un battement – D’ici un an, il serait plus étonnant de le sentir battre que maintenant - . Quelque paroles tenta une sortie du fond de sa gorge, sans pour autant avoir une cohérence. Il marmonnait lentement, immobile tandis que son regard était distrait par le membre tendu au fond de la pièce. Hee ne semblait pas avoir remarquer ce qu'il avait vue tant il était occupé. Rapidement il se dirigea vers la porte, resserrant la couverture contre ses épaules, fermant celle-ci derrière lui. Dans un bruit sonore, il se laissa glisser le long de la porte, nichant son visage dans sa couverture. Tentation.

… après s’être précipité vers le lit, il s’était dépêché de cacher le « problème. » C’était vite dit, cacher le problème. C’était pas évident à cacher. Autant une oreiller n’était pas subtile, autant ses mains n’étaient pas assez grandes pour faire l’affaire. Il avait quand même choisi l’oreiller. Yong farfouillait dans ses bureaux, tout était sous contrôle. Enfin, il croyait. Il profita de l’instant où il ne regardait pas pour balancer l’oreiller derrière lui, puisque c’était totalement ridicule. S’étirant vers l’arrière, il le replaça plus loin. Puis il revint à sa position initiale. Mais lorsque son regard se reposa sur Yong, ce dernier le regardait, l’air totalement déstabilisé, marmonnant des choses incohérentes. Il n’écarquilla les yeux que lorsque la porte se referma et qu’il entendit un boum sonore, signe qu’il s’était laissé tomber par terre. Il réalisa alors à cet instant ce qui venait de se passer. Il porta automatiquement ses mains à son visage et planta ses dents dans la chaire de sa paume de main. Mauvais. Très mauvais. Il ne pouvait évidemment pas faire pire que ce genre de conneries. La maladresse, elle le connaissait. Il se laissa retomber contre le lit et soupira. Il devait quitter cet endroit avant de faire un faux pas. De toute façon, Yong le prenait certainement pour un dingue. C’était lui le pervers dans tout ça. Seulement lui. Il se redressa et regarda l’ombre sous la porte. Il était toujours là. Et ça le faisait rager. Il n’osait pas bouger, par peur qu’il l’écoute. Il n’osait même pas fermer la lumière. Il avait l’impression de devoir calculer chacun de ses gestes, même s’il était déjà trop tard. Il se glissa silencieusement à quatre pattes et se dirigea vers la porte. Il s’assit devant et la fixa. Il posa sa main, discrètement pour ne pas qu’il l’entende, à l’endroit où se situait ce dernier. Il grimaça. Reprends tes esprits espèce d’idiot. Il souffla doucement et se redressa sur ses pieds. Il regarda autour de la pièce. Non, il n’y avait pas de sortie miracle. Il n’y avait pas de magie ; il n’arriverait logiquement pas à s’en sortir, à moins de sauter de l’étage par la fenêtre. Or, c’était complètement ridicule et ça en revenait au suicide. Il n’était pas honteux au point de rechercher la mort. Il posa sa main sur la poignée, tout en se traitant d’imbécile une centaine de fois, et la tourna lentement. Il ouvrit la porte tout aussi lentement, discrètement, pour ne pas que Yong s’étale au sol. Il mordilla l’intérieur de sa joue et se racla la gorge. Il restait bien caché derrière sa porte. Même si le mal était déjà fait. Il ferma les yeux. Il ne devait pas le regarder, ou tout s’empirerait. Mais lorsqu’il les ouvrit à nouveau, son regard croisa celui de Yong. Un juron traversa ses lèvres. Merde, tant pis. Il agrippa le bras du plus vieux et le força à se relever, le tirant à l’intérieur de la pièce et refermant, par automatisme, la porte avec son pied. Il ne relâcha pas son emprise sur son bras et le tira jusqu’au lit, sur lequel il le repoussa. Il devrait se féliciter plus tard pour cet exploit. Ce n’était pas le temps de se sentir fier cependant. Il grimpa sur le lit et s’assit à califourchon sur Yong, le regardant droit dans les yeux, posant ses mains de chaque coté de sa tête.

Son regard se plongea dans le siens, comme le défiant de le faire. De l’embrasser, tout de suite, maintenant, avant que lui-même ne le fasse. Il ne savait pas d’où lui venaient toutes ces impulsions, mais il perdait le contrôle dès que ses yeux se posaient sur son corps. Il resserra ses cuisses contre les hanches de Yong et donna intentionnellement un coup de bassin contre le siens, le provoquant un peu. Un souvenir vague lui revint en tête. Le souvenir de son premier baiser. Il avait demandé lui-même à ce que Sun l’embrasse. Il tenta d’effacer ce souvenir de sa mémoire et rapprocha son visage de celui de Yong.

Maintenant.

Relevant la tête, Sun restait interdit. La porte derrière lui s’évadait doucement. La suite devenait insupportable a imaginé. Des millions de question assena son esprit, tentant de déchiffrer ce qui allait suivre. Probablement qu’il sortirait rapidement de chez lui, ramenant l’hypothèse qui l’avait fait souffrir atrocement. Or rien ne l’avait préparer a cette suite la. Son cœur manqua un battement alors qu’une main agrippait son bras, d’où sortait il cette force ? Rapidement il se retrouva sur le lit, son bas ventre presser par le corps de l’autre. Les yeux ronds il écouta attentivement les paroles qui sortait de sa bouche. Les passant en boucle dans sa tête. Il était devenu fou. Et cette folie l’englobait sans ménage. « Maintenant ». Il ne put le répéter encore une fois, probablement que cela aurait calmé ces ardeur. Sur le coup il n’avait put qu’exaucer cette demande. Non, c’était un ordre qu’il venait de lui dicter. Son corps ne demandait pas moins que de lui obéir. Ses mains tremblait toujours de l’effet que son bassin avait produit sur lui. La raison n’était plus, sur le moment il se demandait même si cela avait déjà exister. Sa main se posa contre la nuque de Hee, restant ainsi une ou deux secondes. Trop long. Ses lèvres criait instantanément que la proximité soit rompu. Obtenir ce qu’il désirait le plus au monde en ce moment précis. Au diable ce qui allait s’en suivre, les conséquences, les paroles horrible qu’ils allaient se dire de nouveau. Il devait impérativement gouté de nouveau ses lèvres. Sa tête se leva rapidement, déposant ses lèvres contre celle du jeune brun. S’en était presque brutale tellement la tentions était forte. Tellement il l’avait désirer. Ses lèvres cherchait habillement les siennes, sans avoir trop de difficulté a les trouvé. Une foule de sensation lui parcourait le corps. Il était présentement prisonnier d’un tourbillion de plaisir. Ses hanches se pressa derechef contre Hee, alors que sa main glissait de sa nuque pour venir se poser contre la peau de son dos. L’étonement fut incroyable. Chaque mouvement procurait des sensations plus surprenante que le dernier. Le contact directe de ses lèvres goutait si bon, était si doux. Incomparable. Son soufle avait cesser des lors d’être quelque chose d’important, il n’en n’avait plus besoins pour vivre. A ce moment présent, il savait que sa vie partirait dès la seconde ou leurs baiser prendrait fin.

Ses mains impatiente vint se poser contre ses hanches, pressant fortement ses doigts contre celle-ci, l’attirant inévitablement contre lui, un peu plus. Sa langue franchis la barrière de ses lèvres, allant immédiatement a la rencontre de celle de Hee. Son cœur explosa litéralement dans son thorax. Ses poumons se remplissait finalement d’aire, plus pour respirer son odeur que pour sa fonction initial. Comment quelque chose pouvait-il être aussi bon, aussi indescriptible tant il lui procurait cette satisfaction interieur. Il pouvait enfin gouter se qui l’avait tant nargué. Ce qu’il c’était tant refuser, ce que l’autre lui aurait interdit. Dans un élan, sa main droite glissa vers un endroit précis, passant litéralement sur le membre durcis de Hee. Son autre main vint directement s’immiscer dans sa chevelure.Il roula sur le coté, forçant Hee a se trouver sous lui. Ses hanches se pressait sans qu’il ne le compris contre Hee, tandis que son corps bougeait discrètement sur son membre. Il pouvait sentir quel effet il exerçait sur lui. Son bas ventre brulait litéralement, c’était une sensation aussi déroutante qu’ahurissant. Horriblement fabuleux.

Il n’avait pas eut besoin d’insister sur sa demande. En effet, ce n’était pas une demande au final. C’était un ordre. Ses lèvres frémissaient d’excitation alors qu’il passait sa main sous sa nuque. Il désirait tellement Yong qu’il en avait mal. Il pouvait, sans exagération, dire que c’était au moins dix fois plus excitant que la dernière fois. Ses lèvres se posèrent contre les siennes et Hee eut l’impression d’être transporté dans un autre monde, automatiquement. Un monde où il n’avait plus besoin de s’inquiéter des conséquences. Un monde où il n’avait plus besoin de se préoccuper des regrets et du passé. Dans ce monde là, il avait finalement le droit d’avancer. A pas de tortues. Il pouvait passer les étapes, très lentement. Rien n’était acquis si rapidement. Mais c’était un billet vers l’avant. Il pouvait avancer, aussi lentement qu’il serait. Il mordilla légèrement la langue de Yong, juste pour l’agacer un peu, le provoquer. Il se battu un instant pour le contrôle du baiser, mais défaillit indéniablement lorsque la main de Yong passa trop futilement sur son membre. Il haleta, laissant le contrôle total à son aîné. Il ne tenta même pas de résister lorsqu’il changea les positions, même si ça signifiait une perte totale du contrôle et une dégénération probable de la situation. Mais, après tout, il était en faute de ne pas avoir retenu ses envies. Son bassin rencontra celui de Yong. Il courba un peu le dos, soulevant le bassin, juste pour rechercher cette friction, encore plus, plus fort. Plus. C’était rapide, brusque, violent. Trop à son goût. Il ne pouvait pas laisser les choses se dérouler si facilement. Il ne voulait pas en faire une chose de 10 minutes juste parce que ça urgeait. Il voulait en profiter. Profiter de la proximité du corps de Yong. Le regarder un peu. Le regarder s’exciter pour savoir s’il lui faisait le même effet que lui, il lui causait. Le voir fondre de désir sous ses yeux. Le torturer mentalement. Physiquement. Il posa ses mains sur le torse de Yong, le suppliant silencieusement d’arrêter. Il savait très bien qu’il allait flipper l’instant de quelques secondes. Mais ça faisait justement partie de son petit jeu. Il le repoussa. Mais il ne s’installa pas au dessus de lui cette fois. Il se glissa en dehors du lit. Il fit quelques pas puis s’arrêta. Un petit sourire dessina ses lèvres, alors qu’il tournait le dos à Yong. Il glissa ses doigts contre le pantalon trop large qu’il portait, les passants sous la bordure, qui se serrait au maximum contre sa taille. Puis ses paumes de mains appuyèrent tout doucement contre cette même bordure, glissant plus bas le pantalon sur ses hanches, révélant un peu plus de peau aux yeux de Yong. La peau blanche de ses fesses se révélait lentement, doucement. Mais il ne descendit qu’un peu, avant de remonter une nouvelle fois le pantalon. Sa main se glissa vers l’avant. Le plus vieux ne pouvait pas voir ce qu’il faisait sous cet angle, mais le pantalon se dérobait doucement sur ses hanches, parce qu’il appuyait visiblement pour le faire descendre vers l’avant. Il se tourna pour faire face à Yong et se dirigea vers le lit. Il revint se placer au dessus de lui, alors que le pantalon, très bas, révélait les lignes prononcées du bas de son ventre. Sa main se glissa à l’intérieur alors qu’il passait sa langue contre ses lèvres et rejetait un peu la tête vers l’arrière. Ses yeux se fermèrent un instant alors qu’il laissait un son s’échapper d’entre ses lèvres, spécialement à l’intention de l’autre. Puis il baissa la tête et sa main se retira du pantalon. Le touché avait été bref, comme s’il n’avait pas le droit de faire ce genre de choses en sa présence.

Sa voix respirait, sentait, dégageait l’excitation. Il avait parlé tout bas, seulement parce que ses cordes vocales ne lui permettaient pas de s’exprimer normalement. Ses joues se rougisseaient de nouveau, comme à toutes les fois, alors qu’il pensait à ses propres mots. Yong avait porté ces pantalons. Probablement pleins de fois ces pantalons avaient-ils été sur le corps de Yong alors que c’était lui qui se retrouvait dans le même état que Hee. Et après ? C’était Yong qui le porterait de nouveau…

Ses mains jouait contre la peau de l’autre. Bestialement, ses hanches bougeait au rythme d’une musique imaginaire. Lentement mais parfaitement prononcer pour sentir l’excitation d’Hee contre lui. Un soupire impatient s’échappa de ses lèvres, dieu qu’il le désirait, le voulait. En cette seconde, rien d’autre ne comptait que de le sentir si près, si excité. La scène était encore plus désirante que la dernière. Il pouvait le toucher a sa guise, respectant tout de même quelque règles pré-établit dans sa tête. Les choses ne devrait pas aller trop loin. Il voulait garder cette insatisfaction de ne pas le possèder, le voir revenir chez lui. Qu’il tente désespérement de l’excité a son maximum. Soudainement, l’innatendut se produisit. Cette fois beaucoup plus
enrageante que toute les autres fois. Il sentait son corps basculer sur le coté sans qu’il ne prenne le dessus, il sortait du lit bon dieu !Les yeux rond de terreur, Sun se redressa pour agripper son bras, tenter de le ramener a lui. Comment pouvait-il le quitter encore une fois a un moment ou son corps avait tant besoin de lui. Il sentait le sang gonfler son membre –déjà – lui procurante une sorte de pulsation agréable. Sa main glissa le long de son bras, une plainte prèsque désespérer s’échappait de ses lèvres. Il aurait voulut le suivre, ne pas lui laisser le temps de faire son petit manège des plus attirant. Le plaquer et lui faire l’amour a même contre le mur. Les chose déviait de son contrôle. C’était donc la meilleur idée qu’Hee avait put avoir – enfin après celle du baiser- s’éloigner. Pourtant il n’en fut que plus excité. Relever sur un coude, il le regardait avancé sournoisement vers lui. Ses prunelle semblèrent tressaillir de soulagement, enfin il lui revenait. Pour lui offrir un spectacle intolérable. Pourquoi lui montrait-il ce qu’il ne pouvait totalement avoir. Dans un soupire agacé, Sun se redressa pour venir l’embrasser de nouveau. Ses lèvres lui manquait déjà, il en était acro. Sa main vint remplacer celle de Hee, restant par contre sur le vêtement des pantalons. Son bas ventre se contracta , donnant par le fait même un coup plus prononcer. Un gémissement discret se libérait de lui alors qu’il touchait délibérement le membre de Hee. Il tremb lait, sa peaule brulait déjà. Ses lèvre glissait lentement de son endroit initial, glissant sur sa gorge, remontant.. Il découvrait avec ses lèvres a quoi ressemblait son corps. Ses lèvres s’attardèrent sur une partie de son torse, sa langue jouant contre ce petit rond de chaire, sa main se faisait plus pressante. C’était sa faute. Oui . Il tentait par tout les moyens possible de le rendre fou et ça marchait. Il perdait complètement le contrôle . Il ramena sa bouche près de la sienne, plantant son regard fièvreux, désireux dans le sien.

Non .. c’et TOI qui rend le pantalon obscène. Je n’ai jamais désirer le voir en boule contre le planche autant que maintenant.

Sa main délaissait malgré elle sa prise contre Hee, montant pour aller trouver son visage. Bien, il reprenait un temps soit peu de contôle sur lui-même. Il devait ralentir si non tout irrait trop vite. Glissant sa main sur sa joue, il prit précaution de ne pas toucher le pansement qui cachait sa blessure. Il déposa de nouveau ses lèvres contre celle du gamin, pour un baiser plus doux, retenue. Il balançait dangereusement sur la limite. Un rien aurait put lui faire perdre la tête complètement. Il espérait simplement que l’autre profiterait de ce moment pour soit s’échapper ou encore pour lui dire d’arrêter. Son entre-jambe était en feu, litéralement.

Ses lèvres, sa langue, son corps, il voulait tout goûter ; tout ressentir. Mais il devait se contrôler, imposer une barrière entre eux. Pour la même raison que toutes les fois où il se l’était imposée. Ses lèvres retrouvèrent celles de Yong alors qu’il glissait ses bras sur ses épaules, autour de son cou, ses mains passant sur sa nuque. Son cœur explosa de nouveau lorsqu’il sentit sa main se poser sur son pantalon. Il haleta et son souffle se coupa littéralement, il se mit à son tour à trembler et il redressa la tête, sa gorge s’exposant à l’autre alors qu’il passait ses lèvres sur son corps. Il ne put s’empêcher de laisser un gémissement se glisser hors de ses lèvres lorsqu’il sentit sa langue titiller le point le plus sensible de son torse. Ses hanches s’activèrent d’elles-mêmes, inconsciemment, dans un va et vient langoureux, lent, lascif. Il ravalait sa salive difficilement et murmurait son prénom à reprise. C’était trop, il ne pouvait pas le laisser continuer ce manège, il ne pouvait pas le laisser aller plus loin. La culpabilité lui reprenait et la boule se formait au creux de sa gorge. Mais il ne pouvait ignorer ce désir si fort qu’il en faisait mal. Ça faisait mal, dans tous les sens, de tous les points de vues. Sa main se glissa entre leurs deux corps et, sans même qu’il n’eut le temps de réaliser ce qu’il faisait réellement, il agrippa le membre de Yong au travers de son pantalon. Il allait perdre le contrôle s’il n’arrêtait pas. Cette pensée traversa vaguement son esprit alors qu’il réalisait que le contrôle s’était déjà échappé à la course, envolé. Il resserra sa main contre son membre et le sentit gonfler un peu plus dans sa main. Il se sentit devenir faible alors qu’il le détaillait au travers du pantalon, glissant son pouce à des endroits interdits. Sa main le relâcha et remonta le long de son torse, profitant pleinement du touché, venant finalement jusqu’à son épaule et retrouvant sa place initiale. Une plainte se fit entendre. Mais cette fois, ce n’était pas une plainte positive. C’était une supplique, mais dans l’autre sens. C’était de sa faute.

Non ; c’est mal. Non ; on ne peut pas. Non ; arrête. Des murmures incohérents s’échappèrent, jusqu’à ce qu’il arrive à former des excuses sincères et les répéter plusieurs fois parce que c’était entièrement de sa faute. Mais il resserra son étreinte contre Yong, plaquant son torse contre le siens, sa peau chaude entrant en contact avec celle de Yong ; son entre-jambe rencontrant inévitablement celui de l’autre. Il frémit en sentant le désir de Yong ; son membre contre le siens, au travers des foutus pantalons. Il ne bougea pas, restant immobile, se serrant tout simplement contre lui. Mais son bassin s’activa une fois de plus, créant une friction presque insupportable alors qu’il le sentait glisser contre son membre. Il posa son menton contre la tête de Yong, qu’il tenait au creux de son épaule. Il le gardait comme ça contre lui pour simplement s’empêcher – et empêcher l’autre par la même occasion – de retrouver ses lèvres, de le toucher de ses propres mains, de regarder l’interdit. Parce qu’il n’avait pas le droit. Il remarqua les tremblements de Yong avec un brin de retard, réalisant qu’il rejetait entièrement son poids contre lui comme un imbécile. Son dos se raidit un peu, alors qu’il retenait son propre poids un instant. Il fit changer les positions et se retrouva à nouveau sous Yong. Il pouvait bien laisser son poids retomber contre lui ; de toute façon, l’air ne venait plus d’elle-même dans ses poumons. Il enlaça la taille de Yong de ses deux jambes. Il couina d’excitation en réalisant à quel point la position pouvait être sous-entendue, explicite en un sens bien particulier. Ses yeux se refermèrent à l’image. Tout particulièrement lorsqu’il sentit l’excitation du plus vieux se poser contre ses fesses. Sa voix lui sembla beaucoup plus désespérée qu'il ne l'aurait voulu lorsqu'il exprima à quel point il en avait envie. Mais pas plus loin. Ils ne devaient pas aller plus loin.

Sa tête se pencha vers l’arrière, il hoquetait du geste. Sentir sa main contre son membre était quelque chose qui malheureusement contribuait a ce qu’il ne soit plus en position d’arrêter. Il se sentait partir, tomber encore un peu plus bas, monté un peu trop haut. Ce pouce qui logeait son membre durcis était insupportable. C’était le pire mouvement qu’il avait put effectuer sur lui. Un gémissement franchis ses lèvres. Ce fut court puisque sa main vint se poser contre son épaule. Non. Enfin il montrait un peu de résistance. Ses ongles s’enfoncèrent sur la peau de ses hanches. Les yeux a peine ouvert, son esprit tentait de filtrer des solutions. Comment échapper a tout ça. Comment résister a lui . Cette scène, il l’avait si souvent imaginé. Ce qui était obscène et qu’il ne savait pas c’était toute les fois ou son excitation avait été causé par lui. Il ne pouvait se douter toute les fois ou Sun avait imaginé qu’il lui faisait l’amour. Toute les fois ou ses mains avait prit plaisir en pensant a lui. C’était un point qui rendait la séparation difficile a exécuter. Ses hanches suivaient les mouvements des siennes, en parfaite harmonie. Comme si ce geste avait été le plus naturel au monde. Il avait été conçut pour bouger de la sorte contre lui. Il avait été créé simplement pour lui. Pour personne d’autre. Son membre doublait d’excitation alors qu’il sentait parfaitement celui de Hee. Il délirait, sa tête partait dans un monde complètement merveilleux. Il pouvait sentir chaque parcelles de sa peau hyper sensible a ses touché. Il mordillait la peau de son épaule en tentant de résister.

Tu a raison c’est ..

« Mal ». Ce dernier mot mourût a l’entrer de ses lèvres alors qu’il basculait dans une position plus extravagante que les autres. Involontairement ses hanches bougèrent avec plus de passion avant de venir se buter contre les fesses de l’autre. Ses doigts exerçaient une pression contre sa peau. Ses lèvres cherchaient derechef les siennes. Encore une baiser, il en avait besoin. Il devait respirer de se baiser. Une compensation a l’aire qui ne venait pas. Un nouveau gémissement, plaintif, suppliant, brisa le silence de la pièce. Il posa son front contre celui du gamin. Insupportable. La tentions devenait plus pressante, il le voulait maintenant. Il voulait glisser en lui, faire le même mouvement langoureux mais sans leurs pantalon. Sa tête tournait, alors qu’il ouvrait les yeux. Son regard tourmenté se posa sur le visage de son vis-à-vis, observant chacune de ses expressions. Il le suppliait du regard. De l’arrêter. Sa main glissa pour venir se poser contre sa mâchoire, l’autre vint se placer sous son dos, l’attirant encore un plus a lui. Ses lèvres se posèrent délicatement sur les siennes, un doux baisé. Il s’écarta pourtant aussi rapidement de celles-ci. Ses doigts passèrent de son dos jusqu'à ses hanches, glissant jusqu'à ses fesses. Empoignant le tissu du pantalon. Encore, c’était la meilleure protection contre leurs désirs. Les vêtements. Les yeux clos, une expression retenue au visage, il exerça un nouveau mouvement des hanches, plus lent, plus doux et en même temps si révélateur sur son désir. S’ils avaient été nus, le mouvement aurait probablement été fait pour obtenir plus de sensation. Aller plus profondément en lui. Le désire était maintenant a son apogée. Il le dévorait, le blessait, il était ravageur. Il devait s’en aller, sortir, le fuir parce qu’il n’était plus capable d’en supporter plus. Au lieu de cela, il se contenta de faire le même mouvement subjectif, sa main s’immisçant entre eu pour se poser contre son membre. Le caressant entre ses doigts.

Ses yeux se fermèrent douloureusement alors que les images défilaient rapidement dans sa tête. Ses désirs, ses fantasmes. Yong en faisait partie, de chacun d’entre eux. Il devenait l’objet de tous ses fantasmes, de tous ses objets. Il devenait un fantasme en lui-même. Son fantasme était contre lui, tout contre son corps, il le rendait fou, il le faisait souffrir tout en lui offrant une douloureuse sensation de bien-être. Mais ce n’était que de la torture. Que de sentir chaque mouvement prononcé, sentir son membre se buter contre ses fesses, sentir le siens glisser contre son torse au travers du tissus chaque fois qu’il revenait contre lui. Il n’en pouvait plus. Mais il pouvait parfaitement sentir la peau qui se glissait. Il n’y avait qu’un vêtement. Un seul. Mais ils étaient bien là, l’un contre l’autre, et il n’y avait rien de plus réel que cet instant. Il ouvrit furieusement les yeux lorsque les lèvres de l’autre se posèrent brièvement contre les siennes, comme pour l’avertir, d’un regard meurtrier, que c’était un non catégorique. C’était stupide, en regardant la scène, puisque ce geste était tout innocent si l’on comparait généralement jusqu’où ils s’étaient rendus jusque là. Il répondit doucement aux mouvements de Yong, mouvant son bassin pour rencontrer le siens. Ses mains se posèrent sur le torse de Yong. Ses doigts le caressaient involontairement, comme un réflexe. Ils trouvèrent les bouts de chair rosées, s’y attardèrent un instant, puis remontèrent jusqu’à ses épaules. Il n’osait rien faire. Il ne savait tout simplement plus comment mettre une barrière entre eux. Une chaleur au bas de son ventre le titilla doucement. Il ouvrit les yeux et secoua la tête en réalisant que ce n’était plus le désir qui montait. Il en était déjà au summum de toute façon. Il ne pouvait le désirer plus qu’il ne le faisait déjà. Mais c’était le plaisir en lui-même qui montait. Cette sensation bien connue qui prenait de l’ampleur. Il secoua la tête négativement, refusant de laisser les choses se passer de la sorte. Ça ne pouvait pas arriver comme ça. Mais il se sentait trop faible pour réagir. Son corps répondait de lui-même. Une goutte perla contre sa tempe et glissa le long de son visage. Il posa son regard dans celui de Yong. Il était rempli de peur, de crainte, mais remplit d’un désir noir. Les traits de son visage commençaient à se contracter doucement alors qu’il le sentait venir. Ses yeux se fermèrent brusquement alors qu’une vague lui traversait le corps. Puis la main de Yong se posa contre son membre. Il haleta, gémit, enfonça ses ongles dans le dos du plus vieux, le griffant jusqu’au sang – c’était beaucoup trop intense pour sa propre santé. Il cambra le dos, s’appuyant au maximum contre la main de Yong. Des murmures s’échappèrent de ses lèvres.

Yong… Yong… je… non… Yong, je vais –

Mais il n’eut pas le temps de dire quoi que ce soit, de terminer sa phrase, d’empêcher les choses d’arriver. Un long gémissement s’échappa d’entre ses lèvres, ses ongles se plantaient de nouveau dans la chaire de Yong, le marquaient une fois de plus. Ses muscles se contractèrent, ses cuisses se resserrèrent contre le corps de Yong. Puis le moment vint. Il le frappa violemment. Sa main retomba entre leurs deux corps, se posant fermement contre la main de Yong. Cette petite caresse n’était pas assez. S’il devait avoir cette satisfaction, elle devait être réellement satisfaisante. La main de Yong se referma obligatoirement sur son membre alors qu’il le guidait de sa main. Il imposa rapidement un va et vient, puis resserra sa main contre la sienne alors que la vague de plaisir traversait son corps. Il pouvait sentir sa main alors que le liquide s’échappait délibérément de son membre, teintant le pantalon de Yong, imbibant le tissus. Il ne salissait pas seulement son pantalon. Il le salissait, lui. Il salissait sa main. Son orgasme dura plusieurs secondes. Il ne se rappelait pas avoir déjà eut un orgasme si long ; si intense. Mais sa main continua le mouvement même après, alors que ses muscles continuaient de se contracter et décontracter, alors qu’il redescendait doucement de la sensation et revenait sur terre. Rien de brutal. Mais son corps se relaxa presque trop soudainement. Ses ongles, de la main toujours dans le dos de Yong, se retirèrent finalement et sa main retomba sur le lit. Il lâcha la main du plus vieux, les yeux toujours fermés, bien serrés. Ses jambes se dénouèrent et retombèrent également sur le lit. Son torse levait au rythme de son souffle entrecoupé. Ses yeux s’ouvrirent doucement, alors qu’il croisait le regard de Yong. Ses joues étaient plus rouges que jamais. Il n’osa rien dire.

Le désire n’était plus un mot, plus un sentiment. Il était percevable. C’était bien ce qu’ils était a ce moment précis, le désire. C’était quelque chose qu’ils pouvaient toucher, vivre, être. Il reposa son front contre celui de Hee, parce que sa tête ne tenait plus d’elle-même. Son énergie était concentré sur les mouvement que sa main était contrainte a faire. Il était forcé sans vraiment l’être, puisque de toute manière, il voulait le sentir glisser sous ses doigts, fermer sa main un peu plus fort pour le sentir plus. Sa voix rauque prononca son nom, sans retenue. Enfin, il y avait quelque chose qui les liait. Le désire. Il lui appartenait, l’autre se jettait complètement, aveugélement dans ses mains. La douleur n’était plus importante – sauf celle qui s’acharnait entre ses cuisses- les mots de Hee ne lui parvint jamais au oreilles. Rien n’était plus important que sa mains qui doublait sa rapidité contre son membre. Le sien qui se faisait plus exigeant, tout près du but. Son dos devint un peu plus rond alors qu’il reportait sa langue au niveau de son torse. Jouant de quelque coup sur le petit rond rosé de Hee. Sa voix ne cessait de lui dire a quel point il le voulait, comment il le rendait fou. Qu’il voulait entrer en lui, le faire jouir de cette sensation. Il ne contrôlait plus rien. Le corps du gamin se faisait de plus en plus tendu, encore plus désirable sous ses mains, sous les coup de sa langue. Ses dents mordillait doucement cette peau si enivrante. Le bout de son index tournait contre le bout de son membre, il le voyait venir, il le sentait près de la fin. Cette vision l’excita d’avantage, exercant ses mouvement lascif un peu plus haut, plus pressant. Contre son membre. Ils les sentait se toucher, sa main touchait derechef son membre a lui aussi.

Les gémissement l’encourageait a poursuivre, encore, plus longtemps. Seulement la réalité le rattrapa soudainement. Sa main continuait son mouvement, tandis qu’il sentait le tissus plus humide, trempé par le plaisir de Hee. Mal, c’était tellement mal. Pourtant son désire ne ce dissipait pas, plus excité encore par la situation. Il venait de soulager Hee sans même le comprendre. Les jambes autours de lui se désistait, retombant sur le lit. Les yeux clos, des milliers d’insulte se mélangeait a ses fantasmes. Comment avait-il put autant passer la limite. Comment Hee avait-il put le faire ainsi couler. Les mouvements de son bassin cèssèrent soudainement. C’était le bon moment pour partir. Quitter cette peau si agréable a toucher. Tout se passa si vite, la porte de sa chambre s’ouvrit a grande vollé alors qu’il entrait dans la salle juste en face. C’était maintenant lui qui jouait la carte de la fuite. Comment allait-il sortir d’ici sans mourire de honte. Il avait passé a deux doigts de se faire viollé et tout ce qu’il en résultait en venant chercher une certaine sécurité chez lui, était qu’il lui sautait dessus. La dernière expèriance n’avait-elle pas engeandré des conséquance désastreuse ? Quoi qu’il en fut de ses tourmant, sa main avait plonger involontairement sous le tissus de son pantalon. Le mouvement était loins d’être doux et tendre. Encore moins excitant. Pourtant, maintenant c’était urgeant d’assouvir cette envie qui lui brullait la peau. Les yeux clos, Sun oublia rapidement tout ce qui n’entourait pas cette vision d’extase. Il repassait en boucle, sous tout les angles possible la scène. Hee qui venait sous les gestes de sa mains. L’excitation qu’il avait eu en regardant son corps. La façon dont son membre avait eu un tel effet de toucher le sien , ses fesses. Lorsqu’il avait passé son pouce contre celui-ci, le faisant gonfler d’avantage qu’il ne l’était. Son dos s’arquait sous le plaisir. Il ne tarderait pas. Il avait été si près de l’extase depuis un bon moment déjà. Ce serait vite passé. L’orgasme déchargea dans son corps un sentiment insatisfait de sentir sa propre main , il ne l’avait pas submerger mais seulement agacé. Il n’était pas assouvit. Il en avait encore envie. Encore envie de le sentir contre lui. Il désirait continuer encore même si c’était mal. Sa main redoubla son mouvement, ce n’était pas encore fini. Ses membres devinrent aussi dur que l’acier, la tête penché vers l’arrière. Il sentait le sol se dérober sous ses pieds, le mur de gauche heurta sa tête violament. Peu importe, la douleur n’était pas assez forte pour être importante. Un gémissement s’échapa de sa bouche alors qu’il glissait le long du mur, laissant quelque trace de sang contre celui-ci. Marque que Hee lui avait fait au par avant. L’orgasme refit surface alors qu’il réalisait être dans la même position qu’il avait trouver Hee chez lui. Il se laissa retomber contre le sol froid, halletant. Son souffle était douloureux. Sa peau perlé par la sueur cherchait a se refroidir.

Il était trop sous le choc. Il n’avait même pas eu le temps de retenir Yong pour lui rendre la faveur, par n’importe quel moyen. Il se roula sur le coté alors que la porte se refermait. Il reprit son souffle doucement, pensant au fait que, en fait, il ne lui avait pas réellement fait de faveur. C’était lui qui n’avait pu s’empêcher tout simplement. Il s’était rendu à ce point de non retour. Ils avaient fait un nouveau pas vers l’avant. Il se rappela de la promesse qu’il s’était fait l’autre jour en disant à Yong que ça ne serait pas si facile que ça. Mais à ce rythme là, ça finirait franchement par être facile pour l’autre d’y arriver. Parce que ce n’était pas comme si Hee n’en avait pas envie. Il grimaça en réalisant l’inconfort du pantalon à présent. C’est ce qui le ramena à la – dure – réalité. Il n’avait pu se retenir. Il ouvrit les yeux et considéra la chambre. Se repassa les évènements en boucle. C’était tellement embarrassant, tellement humiliant ; mais tellement excitant en même temps. Cette fois, le regret ne vint pas. Le sentiment de vide ne l’emplit pas. Le seul vide qu’il ressentait, c’était la fuite de Yong. Il voulait le sentir contre lui encore. Il voulait s’endormir dans ses bras, comme toute personne normale l’aurait fait après avoir eut ce genre d’ébats. Mais les leurs étaient des plus étranges. Au fond, ce n’était qu’un jeu de résistance pour Hee. On lui avait envoyé Yong pour qu’il ait de l’avant. Ça ne pouvait pas être si mal que ça. C’est ainsi qu’il se rassura, se calmant. Il se redressa difficilement dans le lit et détacha la corde du pantalon. Le pantalon devint alors très large contre ses hanches. Il se glissa hors du pantalon et le replia rapidement, s’enroulant dans la couverture par la suite. Il posa ses pieds par terre et prit le pantalon sous la couverture avec lui. Ses jambes tremblaient, il ne leurs faisait pas confiance, mais il avança tout de même et sorti de la pièce discrètement. Il entendit un bruit sonore, comme quelqu’un qui se frappait contre un mur, et flippa. Ses yeux s’écarquillèrent et il se précipita vers la porte pour l’ouvrir. Son regard se posa automatiquement vers Yong. Vers la trace de sang qui s’étendait sur le mur. Vers Yong. Vers – mon dieu.

Il figea sur place lorsque son regard se posa sur la main de Yong qui s’activait rageusement contre son membre. Il n’eut le temps que de voir le liquide qui s’en échappait en long jets sur son torse. Sa mâchoire retomba. Il déposa rapidement le pantalon sur le comptoir à porté de mains et tourna les talons lorsque Yong retomba contre le mur. Si ses yeux se posaient sur lui, ce serait probablement le moment le plus embarrassant de sa vie. Quant à Hee, il referma brusquement la porte, ne faisant aucunement attention au bruit évident qu’il avait causé. Il resta là, figé, les yeux grands ouverts, de dos à la porte. Debout. Il resserra la couverture contre son corps et baissa furieusement la tête, murmurant quelques mots ridicules sur le ton de « Toi, tu as déjà été satisfait. » et avança finalement vers la chambre. Il ne ferma pas la porte, ramassa seulement la serviette au sol et la noua autour de sa taille pour laisser la couverture retomber sur le lit. Sa première intention avait été de lui demander gentiment un nouveau pantalon. En entendant le bruit, sa deuxième intention avait été de voir si tout allait bien. Il n’avait jamais considéré une troisième intention, celle qui était de – bref. Il se glissa au fond du lit et ramena ses jambes contre lui, l’air totalement choqué. Il porta ses doigts à sa bouche et commença à ronger ses ongles. Il ne pouvait qu’attendre que Yong sorte de la salle de bain, en espérant qu’il vienne le rejoindre. Il ne savait pas trop ce que cette vue lui avait causé. Elle avait, en tout cas, broyé ses tripes. S’il en avait encore la force, il savait parfaitement qu’il serait de nouveau excité. Il en conclu que cette image était la plus excitante qu’il n’ait vu de ses propres yeux.

Perdu, il se sentait complètement perdu, au fond de la salle de bain. Déboussolé et complètement vidé. Ses pensés était confuse, de toute manière plus rien n’était important. Son regard se posa contre son ventre contracté par les effort fournis dans ce non-ébat. Son souffle était tout aussi lent que les battements de son cœur. Il mourait lamentablement contre le carrelage blanc et froid. Ses paupières était lourde et il devait lutter contre la fatigue apaisante qui avait gagné son corps. Pourtant, quelque chose bougeait encore en son fort interieur. Il savait pertinement que cette sensation resterait encore longtemps en lui, tant qu’il n’aurait pas été jusqu’au bout. Tant qu’il ne l’aurait pas fait sien. Cette pensé lui retourna le cœur, la bile remontait encore. Il avait osé faire des geste si horribles, dans le seul but de se satisfaire. De le satisfaire. Tout ça d’une manière si dégoutante, lorsque l’on aimait quelqu’un, la chose ne devrait pas être ainsi. Or, dans l’histoire il était le seul a ressentir de l’amour. Sa main s’étira en dirrection d’une boite de mouchoire, il devait se nétoyer. Se s mains exécutait la tâche sans vraiment le faire. Sa tête était emplis de culpabilité. Pourtant, il en avait eu tellement envie. Il avait aimé le sentir bouger sur et sous lui. Il avait aimer gouter ses lèvres de nouveau. En cinq ans, cela avait été probablement son seul souhait. Et ce soir il venait de bafouer se désir. Il n’aurait pas dut l’embrasser, répondre a ses demande en tant que Yong. Péniblement, il se releva, ses pas manquait de force, de vivacité. Seul son regard s’anima lorsqu’il se posa sur la paire de pantalon. Il hocquetta de terreur. Impossible qu’il l’ai emporter lui-même dans sa course. A moins qu’il n’ai oublier lui avoir arracher les pantalons –ce dont il doutait. Ses mains attrapa le tissus avant d’imaginé le pire. Se rappelant vaguement d’avoir entendut la porte se fermer brutalement. Il l’avait vue. Horrifier, il ouvrit la porte de la salle de bain, presser de gagner le salon. Le message était clair, il voulait un pantalon de rechange. Un qui était, propre.

Sans trop réalisé qu’il se déplaçait a une vitesse déconsertante, il empoignat une bouteille a moitier vide de vodka. Il porta le nectare a ses lèvres, santant la boisson lui bruller la gorge. Cette fois il n’en percevait aucun plaisir. Il avait simlement besoins de sentir quelque chose de fort, quelque chose qui le ramenerait a la réalité sans le ménager. Grimaçant, il se dirrigea vers sa chambre, restant un moment devant l’encadrement. La porte était ouverte, l’invitant a y entrer. Son regard se posa sur l’homme qui était dans le lit. Son lit. Hochant la tête pour lui-même, il se dirregea d’un pas insécure en direction d’une commode. Il vallait mieux trouver un pantalon moin ample que le dernier. La pression aurait été beaucoup trop féroce s’il aurait dut l’aider a l’attacher une deuxième fois. Il en trouva un pour lui et un pour Hee. Il n’avait pas taché le sien mais il serait probablement plus confortable dans un autre. Celui-ci était humide. Il se tourna légèrement, la tête baissé vers le sol. A quoi s’attendre maintenant ? Tout était probable avec lui ! Ses pieds se rapprocha doucement du lit, tendant au maximum son bras dans sa dirrection. Il était appeurer. Horrifier d’entendre les prochaines paroles douloureuse.

T-Tiens .. je . J’ai vue, le mm . Pantalon dans .. enfin. Tiens.

Les paupières close, il lui parlait. Il ne suporterait pas de le voir. Simplement d’imaginé sur quelle scène il avait tombé ..

Il s’était redressé rapidement en voyant Yong entrer dans la pièce. Il ne jetait pas un seul regard sur lui. Hee se sentit aussitôt mal. Il n’aurait pas du entrer sans toquer à la porte, il n’aurait pas du tout simplement s’inquiéter pour une connerie dans le genre. Ce n’était pas comme s’il n’avait pas su ce qui se tramait de l’autre coté de la porte. Il savait parfaitement ce que Yong était parti y faire. Les sentiments que Yong ressentaient étaient beaucoup trop forts pour qu’il les ignore. Même si, Hee, lui, ne savait pas réellement ce qui se tramait dans sa tête. Un truc n’allait pas bien, ça, il le savait. Yong l’avait réconforté pendant la nuit. Ce souvenir lui revint en tête. Il passa son index doucement contre le pansement. Il ne put s’empêcher de sourire, tendrement, en voyant le plus vieux tendre le bras et rester à distance. Automatiquement, la pression retomba. Il prit le pantalon dans ses propres mains et prit la main de Yong dans la sienne par la suite. Il se plaça à genoux devant lui. Sur le lit, il arrivait pratiquement à la même hauteur que lui. Il le tira vers lui et passa ses bras autour de son corps, le serrant doucement. Sa tête se posa contre son épaule alors que son nez s’enfouissait dans son cou, respirant cette odeur qui, encore une fois, l’enivrait… un jour, il saurait pourquoi cette odeur l’attirait tant. Un jour, il percerait le mystère et saurait d’où elle venait… pour le moment, il s’en fichait complètement, du moment qu’il restait et lui permettait de sentir cette odeur encore un peu plus longtemps. Une de ses mains se glissa plus haut sur son dos. Il ouvrit les yeux alors qu’un liquide chaud se collait à ses doigts. Il se recula un peu et regarda sa main, sur laquelle le sang était apparent. Sa main n’était pas couverte, mais ce n’était pas non plus une petite goutte. Il y en avait suffisament pour qu’il se pose des questions. Il se rapela alors la ligne de sang qui descendait sur le mur de la salle de bain. Quand il l’avait vue, il n’avait pas prit le temps de s’en inquiéter. De sa main propre, pour ne pas le salir au passage, il le fit se retourner pour examiner son dos. Un petit « omo ! » s’échappa de ses lèvres alors qu’il retraçait des yeux les petites graffignes qui couvraient son dos. Petite, mais rouges et ouvertes. Il grimaça, souffrant pour Yong.

Inquiet, il regarda ses ongles. Oh. Ils avaient poussé considérablement sans même qu’il ne le remarque. Il afficha une triste moue, retroussant la lèvre inférieure. Il se sentait horriblement mal face à Yong. Ce n’était pas son rôle, mais il avait envie de le câliner, faire attention à lui. Ce sentiment d’affection le prenait. Il glissa ses mains autour de la taille de ce dernier et le rapprocha de nouveau, déposant un baiser entre ses omoplates et soufflant par la suite, comme si c’était un baiser magique. Il le tira pour qu’il soit assis sur le lit et lui fit signe d’attendre une minute. Il prit le pantalon et se dirigea vers la porte. Avant de passer l’encadrement, il tourna la tête pour le regarder.

Il lui sourit, ne tenant pas à continuer sa phrase.

Finalement, il sorti de la pièce et entra dans la salle de bain. Cette fois, il réussi à mettre le vêtement sans trop de difficulté. Son regard se posa vers le comptoir, où se trouvait toujours le t-shirt blanc et plutôt large que Yong lui avait prêté lorsqu’il était dans le bain. Il l’enfila lui aussi, préférant, à nouveau, cacher ce corps qu’il détestait tant. Il ouvrit les tiroirs du comptoir et farfouilla un peu. Quelques minutes plus tard, démontrant qu’il s’était débrouillé, il revint dans la pièce, deux lingettes à la main, des pansements dans l’autre, et l’horreur pour un blessé ; des lingettes désinfectantes. Celles là, il les avait prit dans son sac, parce qu’il en traînait toujours avec lui. Il demanda à Yong de s’asseoir au bord du lit et s’installa derrière lui, passant ses jambes de chaque coté de son corps. Il déposa soigneusement les trucs sur le lit et prit une des lingettes mouillées. Il la passa délicatement sur les blessures de Yong, épongeant le sang qui s’en était écoulé.

C’était si attendrissant. Lentement, il se laissa attirer vers lui, une chaleur venant se loger en son cœur. C’était indubitablement
aussi confortable et rassurant que dans ses souvenirs. Le coté de sa tête se laissa poser contre celle de Hee, fermant doucement les yeux. Il l’étonnerait toujours. Un petit soupire discret s’échappa sous l’aise. Il ne devait pas s’attacher a cette petite attention. Quoiqu’il se passerait, rien ne resterait ainsi entre eux. Les muscles de son dos devint raide sous le touché de l’autre. Pas nécessairement parce qu’il appréciais – quoique oui – mais parce que sa peau sembla s’enflammer d’une petite douleur agaçante. Étonnant puisqu’il n’avait rien remarquer au paravent. Il Son corps pivota sur lui-même, étant maintenant dos a lui. Était-ce vraiment important de regarder les dégâts ? Cela ne restait tout de même que quelque égratignure non ? l’agacement prit la fuite alors qu’il sentait ses lèvres poser un tout petit baiser contre son dos. Encore un geste surprenant. Son cœur fit un bon et un long frisson lui parcourut l’échine.

J’imagine, je ne sais pas. En fait je ne me souviens plus vraiment. Je n’avait pas remarquer avant que tu touche.

Il hocha simplement de la tête, le regardant quitter sa chambre. Promis. Il ne tomberait pas endormis, certainement pas pour devoir patienté deux semaines sans aucunes nouvelles. Il avait été d’une lâcheté incroyable. Comment pouvait-il garder la tête haute devant lui. Après tout ses efforts pour qu’il l’oubli, il avait quand même été celui qui avait fait les premiers pas pour le retrouver.. En fait il avait fait tout les pas qui avait suivit même. Son regard se posa sur le reste de sa chambre. Heureusement pour lui, tout était bien ranger. Il n’y avait que quelque partitions de piano étalé sur la commode. Les yeux rond, il se leva. C’était peut-être futile mais pour lui c’était une information qu’il devait lui cacher. Au plus vite. Tremblante ses mains amassait le tas de feuille avant de les rangers dans un tiroir, au hasard. Il eu a peine le temps de le reffermer que l’autre revenait dans la pièce. Sun le toisa du regard, les yeux rond fixé sur tout l’attiraille qu’il avait dans les mains. C’était une blague ne ? Quoi qu’il en soit, Sun vint reprendre place contre le lit. Il n’allait pas bouder et se disputer comme un enfant. S’il voulait prendre le temps de le nettoyer, alors soit, il allait le laisser faire. Son dos s’arqua lorsque la serviette vint se poser contre sa peau. Froide, vraiment froide. Pour oublier cette information, il entrepris a jouer contre le pantalon du gamin. Ses doigts tirrait sur le tissus. Un sourire doux au coin des lèvres, il semblait s’addoner au jeu le plus amusant qu’il put existé. L’autre pourtant sussita son attention. Il tourna la tête rapidement pour le regarder en biais.

Non ? Mais j’aimerais bien savoir.

Son sourire était constant lorsqu’il était avec Yong. Il ne savait pas pourquoi, mais cet homme dégageait quelque chose qui lui donnait toujours envie de sourire. Il était mignon, au fond, se dit-il. Non seulement avait-il le corps d’une star de porno – la pensée le fit sourire de plus belle – mais il avait le sourire le plus mignon qu’il n’ait jamais vu. Yong lui affirma vouloir savoir la suite de ses paroles, mais Hee prit le temps avant de formuler ses mots. Il continua d’éponger les blessures du plus vieux doucement, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus une trace de sang. Il revenait à la surface, mais ça ne durerait pas longtemps. Hee tourna la tête vers les trucs qu’il avait étalés sur le lit et ramena les enveloppes de lingettes désinfectantes tout prêt, en pigeant une, l’examinant avant de l’ouvrir. Il déchira la petite enveloppe et en sorti le petit papier humide, qu’il déplia délicatement pour ne pas le déchirer. Une forte odeur d’alcool lui parvint au nez et il grimaça. Ça allait faire mal, le pourcentage était beaucoup plus élevé que ce dont il avait besoin. Il l’approcha des blessures de Yong mais se retira aussitôt, hésitant.

Il posa finalement la lingette contre les blessures, après avoir attendu quelques secondes. Il épongea doucement, délicatement. Il ne voulait pas en rajouter au mal. Il fit les premières griffures, puis ouvrit une autre enveloppe, continuant sa petite tâche, tout en soufflant sur les blessures pour les soulager chaque fois qu’il retirait la lingette imbibée d’alcool. Tout ce temps, il réfléchissait à ses mots. Il ne savait pas exactement ce qu’il voulait dire ; ou plutôt, comment il voulait le dire. Mais il ressentait le besoin de parler avec Yong. Ils n’en avaient pas encore eut la chance. Ou pas vraiment, en tout cas. Il ressentait cette envie de le connaître, de lui dire des choses, de l’entendre parler. Il prenait le second linge mouillé pour nettoyer de nouveau les plaies, cette fois de l’alcool, et épongeait. Il ne savait pas d’où il tenait ces manières. Mais quand il était jeune, Sun guérissait toujours ses blessures. Il soufflait toujours sur les plaies pour qu’elles ne fassent plus mal. Il faisait toujours attention à lui. Il était toujours aussi délicat. Il avait apprit à soigner de la même, exacte façon que lui. Parce que c’était toujours celle qui le rassurait au final.

Il prit l’enveloppe qui contenait le gros bandage en tissus et le sorti délicatement de celle-ci. Il le posa sur les quatres graffignes qui se trouvaient à la droite du dos de Yong et regarda s’il était à la bonne taille. Il l’était. Il posa les bandelettes adésives pour le faire tenir, sans appuyer trop fort ; juste assez pour qu’elles tiennent, au moins pour toute la nuit. Puis il fit la même chose de l’autre coté, pausant une fois de plus ses mots. Lorsqu’il eut terminé, il posa toutes les choses qu’il avait utilisé sur la table de chevet à coté du lit et passa ses bras autour de la taille de Yong, un peu comme il l’avait fait plus tôt. Sa tête se posa contre son épaule.

Il soupira, comme soulagé d’avoir dit tout ça, même s’il s’enfonçait un peu plus dans son histoire. Il resserra son étreinte.