Hwang Hee Jae Admin
Nombre de messages : 190 Humeur : ★ SPARKLING, BABE ♥ Self-Cam : Date d'inscription : 24/01/2009
Feuille de personnage {Relations: Popularité: (90/100)
| Sujet: [a] hwang.heejae Mer 28 Jan - 21:54 | |
| h w a n g h e e j a ey o u ' r e f a m o u s ;; f c k i n g b a s t ar d
Age;; 20 ans Bday;; 7.11.88 Identity;; [KR] résident .- since 2oo3 h i s t o i r e - Spoiler:
J’aurais aisément pu être sourd, muet, ou encore être amputé d’un membre. Je n’ai jamais cru au destin. Pourtant, j’ai cette faible impression qu’il a joué un rôle dans cette histoire. Ouais, cette merde qu’on appelle le « destin. » Mais vous voulez savoir ? Si je devais reculer dans le temps… si je devais reculer dans le temps, je monterais tout de même dans cette voiture. La même qui me fit perdre la vue dans un accident. Si je devais reculer dans le temps et changer une chose, il n’y en aurait qu’une. Une seule. Je resterais aveugle jusqu’à la fin de mes jours. Je ne referais pour rien au monde cette erreur.
On m’avait dit, tout jeune, qu’il y avait possibilité que je retrouve la vue. Ma mère, elle, m’avait convaincu que ça ; ce n’était que pour les riches. Je m’étais donc fait à l’idée d’être aveugle jusqu’à la fin de mes jours. J’avais peur. Je me sentais seul. J’avais l’impression que le monde s’éteignait sur moi. Le jour fermait ses portes. J’étais condamné à l’ombre jusqu’à la toute dernière seconde. Plus jamais je ne reverrais les belles couleurs, plus jamais je ne verrais le sourire de ma mère. Plus jamais. J’étais seul. Complètement seul. Dans ma bulle, dans mon petit monde. Puisque le monde me fermait les portes, je devais m’en créer un nouveau. Un monde que personne ne percerait.
Ma seule vraie amie était donc ma solitude. Elle était mon ombre, mon monde, la seule qui ne me laissait jamais tomber. Elle, et la musique. La musique, elle, au moins, me transportait. Il me suffisait de fermer les yeux pour revoir toutes ses belles couleurs. Pour imager tous ces beaux mots. Mon monde était tout simplement basé sur des sourires, des belles paroles. On pouvait me mentir, je ne verrais jamais de quoi le monde est réellement constitué. Autant me dire qu’il était beau. Coloré. Amusant. Et l’imaginer. Je pouvais courir, marcher, sourire, rire, parler, entendre. Mes sens à l’affut – ce n’était pas vraiment la chose la plus horrible au monde. En y repensant, c’était réellement la plus belle chose au monde. Quoi qu’il en soit, dans les deux positions, on regrette. J’aurais du observer, détailler. Parfois, j’en oubliais même certains détails. Quel était le nom de cette couleur. A quoi ressemblait le ciel lorsqu’il était parfaitement dégagé. Si les arcs-en-ciel étaient réellement si magnifiques qu’on les décrivait. Si les arbres étaient si géants qu’on le prétendait.
Parfois, ma mère oubliait. J’ai toujours su qu’elle avait beaucoup plus de regrets. Elle me parlait et tentait de me montrer des choses, comme si rien ne s’était passé. Je souriais. Tout était bien. Profondément blessé, je savais que ça lui faisait plaisir lorsque je prétendais. Elle m’envoyait même à l’école. Inutile de préciser à quel point j’y étais un rebus de la société, là bas. La simple évocation de cet établissement me faisait frissonner. Les enfants profitaient de ce que je ne possédais pas. J’étais toujours accusé à tord. J’étais le sujet de la moquerie. J’étais constamment accompagné d’un autre élève. J’avais beau prétendre, ma mère n’était pas idiote. Ça ne pouvait plus durer. Elle me gardait donc dans mon petit cocon à la maison. J’étais confiné à ma chambre. Les autres enfants étaient trop méchants. Je ne devais pas voir la réalité ; elle était trop cruelle. Et le temps passait. Et j’étais complètement inutile. Je ne servais à rien. J’étais une loque, qui attendait patiemment que le temps passe. Je passais mes journées dans mon lit. Ma mère, elle, passait des coups de fils. Aucun professeur ne tenait à se déplacer à la maison pour lui enseigner. Cinq ans de temps à ne rien faire. Cinq années passées dans la solitude, la crainte du monde extérieur. Cinq ans.
J’avais 10 ans lorsqu’elle décida enfin de bouger. Un nouveau quartier, un nouveau monde… j’étais totalement perdu. Je ne reconnaissais plus cette odeur familière, ce sentiment de sécurité, l’impression de vivre dans mon cocon confortable. Une nouvelle personne entrait dans ma vie. Un homme. Je ne me rappelle plus de son nom, ni même de son prénom, c’est trop vague. Il me faisait les études à la maison et j’étais toujours silencieux. Je n’avais donc aucun besoin de connaître son prénom. Il venait tous les jours. 10 heures par jour ; aucun répits. Je devais rattraper le gros retard que j’avais sur les jeunes de mon âge, me disaient-ils. Mais il s’étonnait de voir à quel point j’avançais rapidement. Parfois, il ne faisait que tenter de discuter avec moi. Après tout, il n’était pas qu’un vulgaire professeur de maths, ou de français, il était la seule personne qui entrait dans ma bulle. Ne serait-ce que l’instant de quelques heures, il entrait dans ma bulle, et je détestais ça. Je n’avais pas envie de l’entendre parler, de l’entendre me faire la morale sur certaines choses, mon prénom sortant d’entre ses lèvres me faisait grincer des dents. C’est pour ça, qu’un jour, je voulu m’échapper. Je m’étais caché dans une armoire, je me rappelle… je n’étais pas vraiment gros, ni large, ni même grand. J’y entrais parfaitement. Mais ma mère connaissait trop bien mes cachettes. Elle m’avait trouvé au bout de quelques minutes… et je ne sais pas réellement ce qui me prit ce jour là. Je me rappelle simplement avoir ressenti l’impression d’être enfermé. D’être piégé. Je devais m’enfuir, courir. Je devais m’en aller.
« HWANG HEE JAE ! REVIENS ICI TOUT DE SUITE ! C’EST DANGEREUX ! »
Mais il était déjà trop tard. En ne me retenant pas avec plus de force, elle avait fait une grave erreur. Je m’aventurais dans le monde extérieur. Le soleil semblait soudainement brûler ma peau. Je n’étais pas du tout habitué. Mes pieds foulaient déjà un sol bien plus dur. Je ne savais pas exactement où j’étais. J’étais perdu, de nouveau. Mes sens n’étaient pas du tout développé à cette époque. Normal, dans une situation comme celle-là. J’eu à peine le temps d’entendre un bruit de vrombissement que quelque chose me saisissait. Une main. Ce devait être ma mère. Mais je fus surpris, de toute évidence ; un cri s’échappa d’entre mes lèvres alors que mon cœur sautait un bond. Et ma tête tournait, tournait…
« Tu faisais quoi ?! C’est complètement fou c’que tu as fait ! »
Ce n’était pas la voix de ma mère. La peur me prit soudainement. Je ne comprenais pas. Je ne voyais pas. Je ne savais pas, je n’avais jamais rien su. J’avais l’impression que ma salive s’épaississait à mesure que les secondes s’écoulaient. J’avais chaud.
« Quoi ? »
Un claquement de langue… je ne pouvais m’empêcher de me demander s’il était un de ces garçons qui s’amusaient à se moquer de moi constamment.
« Comme si tu n’avais pas vu cette automobile qui fonçait droit sur toi ! »
Une automobile ? J’étais complètement immobile. Silencieux. Mais la main me saisissait de nouveau. Et des images défilaient dans ma tête… il m’attirait certainement vers un piège… mais il était certainement grand et fort. Et je n’y pouvais rien. Alors je suivais docilement. Je fixe le vide. Même le vide m’est invisible. Mais je le fixe. Et plusieurs secondes passent pendant lesquelles j’ai l’impression que la meilleure solution serait de retourner sagement à la maison. Ce que je ne fais pas.
« Allez… assis-toi, c’est beaucoup plus sécuritaire que le milieu de la rue. »
c a r a c t è r e - Spoiler:
« Sweet like honey, so fine, so fly. »
Deux facettes. Cacher le passé sous une image. Hee Jae s’est fait à cette réalité sans même prendre conscience de ce qu’il devenait. Il n’avait pourtant jamais été un grand menteur. Il avait du mal à être en relation avec plusieurs personnes à la fois. Son départ à Jeju fut un changement radical chez lui. Le passé était du passé. Il devait aller de l’avant et oublier ce qui s’était passé. Oublié le petit garçon aveugle dont on avait eut pitié et qu’on avait chéri jusque là. Non, il n’était plus ce petit garçon. Il devenait un homme. Un vrai.
Du moins, c’est ce qu’il voulait qu’on croit. Ce qu’il voulait qu’on pense de lui.
Très discret sur son passé, le jeune homme suscite l’intérêt de plusieurs personnes dès son arrivée sur l’île. Le nouveau protégé des Leighton, disaient-on, cette famille si riche qui s’était fait bâtir un manoir sur l’île il y avait de cela plusieurs années. Qui pouvait-il être ? Hee se contentait de sourire et d’acquiescer aux questions qu’on lui posait. Oui, je suis nouveau. Oui, j’ai emménagé chez les Leighton. Pourquoi ? Il ne répondait que très rarement la même histoire. De toute manière, tout le monde s’en fichait, du moment qu’on croyait qu’il était bourré jusqu’aux os de cet argent. Ce n’était même pas son argent à lui. C’était juste sa nouvelle image ; le nouveau Hee, le faux Hee. Peu à peu, il devint un pro. Se créer une vie pour cacher le passé. Plus jamais personne n’aurait pitié de ce pauvre enfant. Plus jamais cet enfant ne poserait les yeux sur ce passé. Voir la réalité était trop difficile. Le monde n’était pas du tout comme il l’avait cru.
Sa passion pour les mélanges de couleurs reste inexpliquée. Ces couleurs qu’il ne pouvait que difficilement identifier auparavant consistent maintenant une belle représentation du caractère du jeune Hwang. Toute une palette, qui plus est. Il sait en faire voir de toutes les couleurs avec ses petites manies parfois arrogantes, parfois mignonnes, parfois tout simplement étranges. Il déteste tout ce qui est étiqueté comme étant la norme. Il n’a pas de style prédéfini, il ne parle aucun langage connu, ne s’exprime pas d’une manière particulière. Il ne se tue pas non plus à prouver qu’il est une chose particulière. Il n’exprime donc jamais le besoin d’utiliser le classique « Je suis moi, tout simplement. » - phrase qu’il trouve complètement ridicule soit dit en passant. Il ne cherche pas spécialement la marginalité. Il ne cherche même pas à ressortir de la foule ou à se faire remarquer dans la rue. Il recherche probablement seulement les choses dont il n’a jamais pu profiter au cours de sa vie.
Eclatant. Souriant. Embêtant. Dérangeant. Troublant. Attachant. Introverti et extraverti à la fois.
Pourtant, contre toute attente, il est très timide. Ce qui contraste avec sa timidité est son impulsion. Toujours tout faire sur un coup de tête sans réfléchir. Dire des choses qu’il ne devrait pas. Puis se rétracter par la suite et devenir une ombre pour rendre la situation un peu plus horrible. La maladresse est une chose qui fait quotidiennement partie de sa vie. Il ne lui arrive pas une journée sans faire une erreur, petite ou grosse. Il lui arrive donc d’être le pire boulet sur cette terre au moins une fois tous les mois. Toutes les semaines serait plus juste. Malgré tout, il fait part d’un sarcasme, d’une ironie et d’une répartie étonnante. Tout cela vient probablement de sa mère.
Il possède une capacité étonnante à tout oublier. Tout remettre à demain. « Too fast to live, too young to die. » Il ne sait pas où situer le temps. Le temps est la seule limite énervante, croit-il. Le temps d’attente, les jours comptés d’une vie. S’il doit mourir un jour, ses jours sont alors comptés. Peut-être que ce jour viendra trop rapidement. Pourtant, la vie l’embarque trop tôt dans un tourbillon de craintes. Il est trop jeune pour être un adulte. Mais il est un adulte. Dit-on. « Vita Dolce. » Parce qu’elle l’est toujours dans ses rêves. « Moderato. » Parce que c’est ce dont il eut le plus besoin au cours des cinq dernières années pour se bâtir un nouveau monde. Modérer, modeler, jongler entre le passé, le présent et le future. De la modération et de la douceur. Du temps et de la patience. Hee n’est personne. Il ne cherche pas à être une personne. Il recherche tout simplement la personne qu’il est. Un éclat de couleur. Une personne qui ne veut pas vieillir. Qui refuse de changer mais se cache pourtant sous une tonne de mensonges.
« Contradictoire & Borderline. »
h o r s . j e u Age;; 17 ans. Avatar;;Kwon Ji Yong [G-dragon] Précisions;; ... :D | |
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